Là, entre traditions à préserver et créations à imaginer, il est ravi d’accompagner le développement de cette grande maison familiale.
«Je suis très heureux de travailler avec mon frère Sylvestre», confie Jonathan Wahid. «Il m’a fait franchir de nouveaux pas. Cette expérience est très enrichissante sur les plans humain et professionnel». Sylvestre et Jonathan, d’origine pakistanaise, ont découvert le monde de la gastronomie dans le cadre de l’armée française. En effet, leur père, un ancien légionnaire devenu officier, les invitait régulièrement au mess pour déjeuner ou dîner. «J’ai choisi», explique Jonathan, «d’évoluer dans la sphère du sucré, grâce aux délicieux gâteaux que le pâtissier du mess réalisait pour moi à l’occasion de mes anniversaires».
Son CAP et son BEP Pâtisserie en poche, Jonathan commence son expérience professionnelle chez un compagnon du tour de France à Nîmes. A 19 ans, aussitôt après avoir rempli ses obligations militaires, il part à Paris «pour travailler chez les meilleurs». D’abord, chez Lenôtre puis au Royal Monceau en tant que chef de partie auprès de Bruno Cirino. Deux ans plus tard, en 1999, il prend le poste de demi-chef de partie dans l’équipe d’Eddie Benghanem, le chef pâtissier au Ritz.
DE PARIS À LA PROVENCE
«Je suis resté six ans auprès d’Eddie Benghanem», confie Jonathan. «Travailler avec lui a été une chance extraordinaire. Je lui dois beaucoup pour mon essor professionnel. Il m’a appris à être exigeant et rigoureux. Il a stimulé ma créativité et m’a