Le Pécharmant produit par Château Corbiac est «une expression confidentielle d’une richesse et d’une complexité», selon Antoine de Corbiac qui travaille depuis deux ans avec son père, Bruno, à l’exploitation des 18 hectares du vignoble familial. «Confidentielle» parce que Pécharmant est une appellation qui totalise moins de 400 hectares travaillés par moins de 50 producteurs, «richesse» grâce au terroir qui fait ressortir beaucoup de matière et «complexité» car le Château Corbiac ne produit pas un vin simple.
Faisons un peu d’histoire. La vigne pousse sur les terres du Périgord Pourpre depuis le XIème siècle. Il existe alors un double vignoble : seigneurial et ecclésiastique. Au XIVème siècle, un vignoble s’étend au nord de Bergerac et un autre est encadré vers l’est par les routes de Brive et de Sarlat. Corbiac se situe au centre de ce dernier, terre déjà renommée pour sa production viticole. Il s’agit
Le Château Corbiac tire quant à lui son nom du latin corvus signifiant corbeau et du suffixe «ac» exprimant l’idée de propriété. Des corbeaux étaient vraisemblablement présents sur la propriété à cette époque.
Depuis la fin du Moyen-Age, le domaine Château Corbiac se transmet au dernier vivant et n’a eu ainsi que 19 propriétaires successifs. A la fin du XVIIème siècle, la propriété totalise 260 hectares de métairies et de