Le titre de MOF (Meilleur Ouvrier de France) fut créé en 1924 par le journaliste Monsieur Klotz afin de relancer l’économie nationale, car, les «forces vives» de notre pays ayant péri durant la guerre, il fallait absolument préserver le savoir faire français dans les métiers de l’artisanat. Le but originel du concours «Un des Meilleurs Ouvriers de France» fut de conserver et préserver le savoir-faire français.
Le titre de MOF est, depuis 2000, un diplôme de niveau Bac+3 et il concerne toutes les activités traditionnelles de l’industrie des services et de l’agriculture française.
Il est composé de 19 groupes et de 180 classes: les métiers de la restauration et de l’hôtellerie en est le groupe 1 et la structure d’organisation de tous ces groupes est le COET. (Voir l’encadré).
Aujourd’hui, toutes classes confondues, on compte à peu près 4000 MOF en France.
«L’objectif de ce concours est l’excellence professionnelle. Dans toutes les professions, il existe des icônes. Le COET rassemble toutes ces icônes nationales. Cette singularité française est un réel capital pour notre pays qui rayonne au-delà de nos frontières. Les MOF sont la clé de voûte des différents métiers, un atout formidable pour valoriser le patrimoine professionnel français, un des plus riches au monde», précise-t-il.
Depuis son arrivée à la tête du COET, Eric Marie de Ficquelmont s’est attaché à réaliser quelques réformes majeures qui permettent de faire évoluer le concours.
Tout d’abord, toutes les classes existantes ont défini un référentiel métier, c’est-à-dire des éléments