Landy Razanamahefa (DGS) et Nicolas Canivet (DGAL) ont remis à jour dans les esprits la démarche du PNNS, «un programme de santé publique avec un logo fédérateur» et «des enjeux liés à la nutrition». Il en est à sa deuxième phase (2006-2010), le comité de pilotage se réunit une fois par mois.
Des messages cohérents
9 objectifs prioritaires (augmenter la consommation des fruits et légumes, réduire de 20 % le surpoids… ) et 10 objectifs spécifiques (dénutrition des personnes âgées, prise en compte des personnes défavorisées, allergies alimentaires… ) ont été définis. L’Observatoire de la qualité de l’alimentation (OQALI) a été mis en place en 2008, des actions ont notamment été menées en restauration scolaire. Le PNNS 2 «prolonge et amplifie» la première démarche, avec le souci d’améliorer la qualité de l’offre alimentaire, d’offrir des repères de consommation (fruits et légumes, eau, sel, produits laitiers… ), des guides «Nutrition» pour le grand public comme pour les professionnels, des guides de ressources, des synthèses PNNS pour les professionnels de santé (voir le site www.mangerbouger.fr). Education, communication et information, c’est le fondement du PNNS, avec «un objectif majeur : assurer la cohérence des messages».
Des outils d’animation
Associations, collectivités territoriales, entreprises privées, organismes privés ou publics peuvent déposer un dossier pour obtenir le logo PNNS pour une démarche, une action, un outil, qui doit viser au moins un des objectifs du PNNS, faciliter leur atteinte. Un comité d’experts au sein de l’Inpes vérifie la