Le 25 novembre dernier, les recommandations nutritionnelles du GEMRCN étaient au centre des débats pour cette 19ème édition. Ce fut l’occasion de quelques rappels, mises au point, mais aussi questionnements sur des recommandations qui devraient (bientôt ?) devenir obligatoires en restauration scolaire.
Un service plus complexe
Après un premier échec de parution de cette réglementation en 2009, le texte devrait être réintroduit dans la loi sur la santé publique en préparation pour 2010. Car, comme l’a rappelé la représentante du ministère de l’Education nationale lors du débat, «c’est une mesure phare que nous n’abandonnerons pas». Si la démarche nutritionnelle semble bien présente dans les esprits, beaucoup de professionnels manquent encore de moyens et de repères pour appliquer le GEMRCN. Celui-ci représente «un cadre, mais qui permet néanmoins une certaine flexibilité à l’heure actuelle», a souligné l’un des intervenants. La transparence des fournisseurs doit être un accompagnement. «Ils sont habitués, maintenant ils ont en général des fiches simples, claires». Mais les industriels attendent également des acheteurs et des utilisateurs qu’ils expriment bien leurs besoins en amont, dans les appels d’offres.
Si c’est en scolaire que le GEMRCN est destiné à devenir obligatoire, la nutrition est l’affaire de tous en restauration collective. Un professionnel de maison de retraite reconnaît «les moyens mis par les industriels pour nous aider, mais nous avons surtout besoin de formation», pour connaître et comprendre les critères nutritionnels. Alors, «nous parviendrons à déterminer nos objectifs en termes de coûts et