
Les années passent, les technologies bouleversent le monde, les présidents se succèdent avec les mêmes promesses de réforme mais, en France, la plupart des problèmes et des rigidités subsistent. Il y a seize ans, suivant un appel de Joël Robuchon pour relancer l’apprentissage et attirer les adolescents plus jeunes vers les métiers de la cuisine, nous écrivions une série d’éditoriaux alarmistes.
Les discussions au sein de l’énorme administration de l’Education nationale n’ont pas permis une réforme de la formation des métiers de la cuisine. Au contraire, depuis cette époque ont été créées des formations bac plus quatre en cuisine.
La notion de formation courte pour des adolescents en rupture scolaire n’a été abordée que dans des émissions de télévision comme Oui Chef
La profession ne demande pas d’aide supplémentaire dans ce cadre mais plus de libertés. Celle de former elle-même des professionnels habiles à moindre coût que le système actuel, et cela dans le cadre de formations courtes.
Faut-il que les intérêts catégoriels soient forts pour empêcher des réformes aussi simples.