
Internet est une révolution en marche, un nouveau moyen de communiquer à l’échelle mondiale, qui permet de dialoguer entre 2 personnes ou entreprises, à toute heure, d’un bout à l’autre de la terre, en quelques dizaines de secondes.
Cette révolution a des incidences lourdes dans le business de tous les secteurs d’activité. Des pans entiers d’activités commerciales sont en train de tomber dans les filets de grands groupes, essentiellement américains (Google, Facebook, Booking, etc…).
Des intermédiaires ayant eu l’intelligence d’être les premiers à utiliser internet pour créer un nouveau business « d’apporteur d’affaires » dans le secteur de l’hôtellerie sont en train de prendre indûment la valeur ajoutée des établissements.
Ce mouvement est inéluctable.
La seule réponse est de créer des sites de réservation concurrents, certains grands groupes comme Accor s’y sont déjà employés. L’initiative de l’Apiih et la création de fairbooking pour les indépendants est un bon exemple, la profession se doit de la soutenir.
En revanche la profession doit aussi se mobiliser pour définir des montants réalistes quant aux coûts réels de la commission versée aux apporteurs d’affaires.
Dans tous les métiers cette commission varie entre 1 et 10 % selon le montant de celle-ci et non de 17 à 30 % comme celle prise par les OTA.
Ne vous laissez pas voler par des intermédiaires peu scrupuleux qui appauvrissent vos établissements.
Dans la restauration, le phénomène est également en train de se développer. Soyez vigilants avant de signer un contrat qui vous engage à payer une commission supérieure à la valeur de l’apport d’un couvert, soit en pourcentage, soit fixe, soit en nature.
A titre d’exemple 5 % d’un couvert de 60 € = 3 € et pas plus…