
Les clients d’un restaurant attendent de l’établissement dans lequel ils viennent dépenser leur argent une qualité optimum. Dans la restauration gastronomique l’optimum exige beaucoup de travail.
Hélène Darroze nous explique qu’elle peut faire de la meilleure qualité à Londres parce qu’elle peut employer plus de personnel qu’à Paris. En effet, la différence des charges salariales (13% à Londres pour plus de 48% à Paris) lui permet d’avoir plus de cuisiniers, 25 à Londres pour 15 à Paris pour faire le même type de travail.
Paradoxalement, tout en coutant moins cher le personnel à Londres touche un salaire net supérieur à celui des employés parisiens.
Un chef d’un restaurant branché m’expliquait que pour une prestation équivalente à Dubaï il faisait travailler plus de 40 cuisiniers alors qu’à Paris il ne pouvait en employer que 19. Et tous les chefs français gérant des restaurants à l’étranger nous le confirment.
Il est pourtant simple de comprendre que le coût du travail (entre 38 et 43% du prix du repas en restauration gastronomique) prohibitif en France empêche d’embaucher.
S’ajoute à cela la rigidité pour ajuster le nombre d’employés à l’acticité fluctuante caractéristique de la restauration.
Même en sortant de l’ENA (mais est-ce vraiment une référence quand on parle d’entreprise), nos gouvernants et nos grandes administrations ne comprennent toujours pas pourquoi le chômage en France ne s’améliore pas et les entreprises n’embauchent pas.
C’est à désespérer !…
Les discussions sur la loi « travail » sont affligeantes. On écoute des syndicats qui représentent essentiellement la fonction publique, dont l’activité est régulière, non concurrentielle et non concernée par la loi du travail (réservée aux entreprises privées) et des étudiants n’ayant jamais mis les pieds dans le monde du travail.
Comme il est facile de distribuer l’argent des autres !…
On ne trouve rien de mieux que d’augmenter la masse salariale des fonctionnaires dans une période où les chiffes d’affaires des entreprises baissent et les rémunérations nettes des salaires baissent également.
Bientôt il va nous être demandé de collecter les impôts auprès des salariés pour le compte de l’état… qui n’arrête pas de se décharger, en faisant exécuter leur travail administratif par les entreprises.
Courage nous sommes les galériens des temps modernes.
Vous qui recevez dans vos restaurants les élus, faites leur part de votre mécontentement.