
La gastronomie française, c’est-à-dire les chefs qui la font vivre ont besoin de se défendre. Cette affirmation ne vient pas d’une quelconque tendance paranoïaque où l’on voit des menaces de toutes parts.
La gastronomie fonctionne selon un schéma et des valeurs qui sont devenues minoritaires dans la population française, où l’on aime bien l’idée d’excellence, mais où l’on refuse les conditions pour y parvenir. Pays où l’on retrouve l’exception, surtout dans le passé historique.
La gastronomie française ne peut vivre sur son passé historique sous peine de mort rapide. Un nombre rassurant de jeunes professionnels s’engage chaque jour dans ce métier et cet art si exigeant et si à contre-courant des tendances à la facilité. La gastronomie française a donc un beau potentiel au regard de ses ressources humaines de premier plan.
Mais les conditions de fonctionnement économique et social du pays contrecarrent largement cet avenir qui pourrait être brillant.
La seule solution pour qu’une minorité orientée sur des valeurs élevées
L’action ne peut être menée de façon isolée sans statut de négociation. C’est pour cette raison que les chefs de la gastronomie française doivent se mobiliser dans un syndicat majoritaire au sein duquel ils gardent leur autonomie, afin de faire entendre leur voix au moment des grandes décisions qui vont conditionner leur survie et leur avenir.
Il faut rejoindre les rangs de la Haute Cuisine Française afin qu’elle représente un poids incontournable au sein du syndicat majoritaire de notre profession. Il faut arrêter de se répandre en lamentations sans agir efficacement, arrêter les luttes qui paralysent notre profession. L’essentiel n’est pas d’aimer ou non André Daguin ou l’UMIH, l’essentiel est d’exister avec une parcelle suffisante de pouvoir afin de peser sur les événements. C’est ce que vous propose la Haute Cuisine Française-UMIH.