
La cause semble entendue : l’interdiction de fumer va s’abattre sur la restauration sans réaction ou presque. Le restaurant est classé comme lieu public alors qu’il est un lieu privé accueillant du public. Il faut reconnaître que la loi Evin, qui se trouvait sur une position de compromis entre fumeurs et non-fumeurs, a été plutôt mal appliquée dans la restauration et les bars brasseries. Ce qu’il y a de choquant dans cette interdiction, c’est qu’elle ne tient pas compte des libertés publiques ainsi que du droit de propriété. Il est normal que certains restaurants et brasseries soient totalement non fumeurs. C’est un choix d’entrepreneur et de consommateur. Mais pourquoi empêcher des restaurateurs de faire le choix de l’établissement fumeur pour des consommateurs fumeurs. Dans
La liberté des individus est bafouée au moment où ils refusent d’assumer leurs responsabilités. Le fumeur intoxiqué qui attaque le cigaretier refuse son libre-arbitre et donc sa liberté. De même, le salarié qui va attaquer son employeur pour tabagisme passif refuse son libre-arbitre qui consiste à travailler dans un endroit non fumeur s’il ne veut pas prendre le risque de l’intoxication passive.
L’interdiction du tabac dans des lieux privés accueillant du public est un pas supplémentaire dans l’asservissement des individus à une pensée unique, à des systèmes où la liberté et la responsabilité individuelle s’effacent devant une idée orientée de la responsabilité collective.