
Meilleur Ouvrier de France, Bocuse d’Or, mais aussi grand sportif, aucun challenge ne résiste à Davy Tissot. Cet expert à l’œil aiguisé, qui a fait plusieurs fois le tour du monde, décrypte pour nous les évolutions en cours du monde de la gastronomie, avec évidemment un focus sur les concours et la place de la France sur la scène internationale. Entretien.
Vous êtes un « bébé » Bocuse…
Davy Tissot : Quand j’ai rencontré Monsieur Paul [Paul Bocuse, NDRL], sans connaître la gastronomie, je lui ai demandé qui il était et pourquoi il portait un col bleu-blanc-rouge. Il m’a répondu : « Je suis le Pape de la gastronomie et ça, c’est le symbole de l’excellence ! ». À 14 ans, cela m’a marqué. Il m’a recommandé d’aller voir une exposition sur les Meilleurs
Ouvriers de France et, en sortant, je me suis dit que je voulais moi aussi ce col tricolore.
Enfant, vous vous destiniez à être sportif de haut niveau, avant de vous orienter vers la gastronomie. Quels ponts faites-vous entre les deux disciplines ?
D.T. : Tout au long de ma carrière, j’ai fait un parallèle entre sport et gastronomie. Par la discipline, tout d’abord. Quand j’ai commencé en cuisine, je me
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