
La vocation du sucre ? Sébastien l’a eue très tôt. Pourtant, il suit un cycle général et obtient un Bac scientifique pour ensuite décrocher un CAP et un BEP en pâtisserie. La boulangerie tenue par sa mère et son oncle aura sûrement marqué sa vocation. Car, déjà à l’époque, il n’était pas question pour lui d’endosser le costume/cravate mais bien un tablier et une toque blanche…«J’ai des souvenirs vivaces d’odeurs, de visuels de pièces montées qui peuplaient la boulangerie de mon oncle. Il n’était pas rare qu’avec mon frère, aujourd’hui pilote de chasse, nous utilisions la boutique pour jouer… », se remémore Sébastien qui, de son plus lointain souvenir, savait pertinemment qu’il ne fréquenterait pas un bureau, vêtu d’un austère costume. A l’âge de 17 ans, après son cycle général, il suit un apprentissage, durant 3 ans, à Orléans dans la pâtisserie Morin et profite du soutien et de l’amour du métier de son tuteur pour passer des concours. « J’ai fini second en 2009 au concours du MAF », se souvient Sébastien, enjoué.
Parcours sans faute
Sébastien évolue très vite dans l’univers de la très haute gastronomie. Il est d’abord embauché chez Pierre Hermé. « J’ai beaucoup appris à ses côtés durant 2 ans. J’ai découvert non seulement la vie de la pâtisserie en boutique mais la créativité, l’originalité avec Philippe Conticini. Les produits que l’on utilisait alors étaient des ingrédients que je n’avais jamais utilisés : les