Maxime Maniez : Du bon vers le beau

LE CHEF

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Maxime Maniez : Du bon vers le beau
©Louise Jean-Baptiste

Maxime Maniez, Fleur de Loire** à Blois (41)


 


À 32 ans, le chef pâtissier de l’hôtel de luxe Fleur de Loire met son amour des produits et de la nature au service d’une pâtisserie aussi engagée et transparente que la cuisine du chef Christophe Hay. Sa pâtisserie est le sincère reflet de sa formation en boutique, de sa décennie passée en Asie et de son apprentissage récent des herbes et plantes locales : une pâtisserie désucrée, délicate et texturée.


 


Avec un père boucher-charcutier et un oncle boulanger-pâtissier, Maxime Maniez a baigné dans l’artisanat culinaire dès sa naissance. D’abord attiré par la chocolaterie dont il avait une image artistique et méticuleuse, il démarre finalement son apprentissage dans une boulangerie de village proche du Mans. « À 14 ans, j’ai dû vite apprendre la rigueur, les horaires et un travail très physique, mais cela m’a plu. » Studieux, persuadé que les études ne peuvent que le porter plus vite et plus loin dans le métier, il réalise successivement un CAP Pâtissier, un BP Boulangerie puis un BTM en Pâtisserie qu’il réalise à Paris où il découvre l’univers de la pâtisserie parisienne en travaillant pour Jean-Yves Tartarin qui le prend sous son aile : « Il est plus qu’un mentor pour moi, il est un deuxième père. Il m’a offert un tremplin. » En 2012, à 21 ans, souhaitant toujours en apprendre davantage, il cherche


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