
Bessem Ben Abdallah se dit « tunissois », moitié tunisien, moitié niçois. Né à Tunis le 14 février 1978, il est venu à la cuisine en écoutant « les grands » lui vanter les mérites d’être chef. Alors il a essayé, et il a aimé. Aujourd’hui, il s’estime gâté par un métier à qui il donne tout. Avec un seul objectif : satisfaire ses clients. Drôle et sensible, il confie : « Je pense que c’est un métier qui m’aime parce qu’il a compris que j’ai de l’amour pour lui. »
À la question : « Pourquoi êtes-vous devenu cuisinier ? », Bessem Ben Abdallah répond de façon détournée : « Je suis Tunisien, l’accueil chez nous, ce n’est pas une nécessité. C’est un mode de vie. » Et ce discours, il le tient auprès de ses équipes. La règle d’or à ses yeux : le bien-être et la satisfaction du client. Initier une convivialité, tout en restant à sa place. « Je ne leur tape pas derrière l’épaule », précise-t-il. « Quand un client me propose de s’asseoir à sa table pour partager un verre, je décline. Ce sont mes clients. Pas mes amis. » Le chef est d’ailleurs persuadé que « s’il se loupe », on ne lui pardonnera pas. C’est pourquoi il met un point d’honneur à être derrière ses fourneaux. « Je ne suis pas au passe, je
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