
Au restaurant La Passagère*, Aymeric Verdy fait dialoguer les grands crus insulaires et les vins confidentiels venus de Méditerranée avec les assiettes du chef Aurélien Véquaud. Passionné mais aussi pédagogue, il accorde à la transmission une place centrale dans son approche.
À Juan-les-Pins, l’hôtel Belles Rives semble suspendu entre ciel et mer, figé dans le glamour des années 30. C’est ici que Francis Scott Fitzgerald posa ses valises en 1925. Devenu hôtel quatre ans plus tard, ce manoir art déco abrite aujourd’hui le restaurant gastronomique La Passagère, où l’expérience raffinée de la salle se prolonge avec une terrasse ouverte sur la Méditerranée. Là, officie depuis quinze ans Aymeric Verdy, sommelier en chef. Sa signature ?
Des accords audacieux, qui délaissent volontiers les grands classiques pour explorer les terroirs méconnus de la Grande Bleue.
Né à Pau, Aymeric Verdy grandit au rythme des repas dominicaux, où il découvre le Jurançon, aiguillé par un père amateur de bons crus et lecteur assidu du guide Michelin. « Il m’amenait souvent dans de beaux restaurants. Ces moments m’ont très vite donné le goût du vin et du service. » D’abord contraint à suivre des études générales – sciences économiques –, il
intègre finalement une maîtrise en
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