
Julia Sedefdjian présente en lieu et place de l’ancien bar caribéen Bô à Paris (75), son premier traiteur épicerie fine autour du pois chiche baptisé Cicéron. Ce concept est le fruit d’une longue réflexion menée durant les différents confinements par la cheffe et ses deux associés, Grégory Anelka et Sébastien Jean-Joseph. Les trois acolytes avaient pour objectif de créer un « nouveau modèle de restauration hybride, accessible et ouvert à tous« . Cicéron était né.
De l’entrée au dessert, l’offre fait la part belle à la légumineuse méditerranéenne. « Je suis niçoise et arménienne, deux régions du monde où le pois chiche est une vedette de la cuisine. C’est aussi la légumineuse qui ouvre le plus de possibilités on peut l’utiliser dans des recettes salées comme sucrées », témoigne Julia Sedefdjian.

A la carte, des tartines à partager, des mezzés avec du houmous, une pissaladière (plat signature de son restaurant Baieta à Pontoise) en version végétarienne et une tchatchoucka. Côté sucré, elle a opté pour des cookies au chocolat et pois chiche, une pana cotta végétale au lait d’avoine ou encore un brownie. Et comme rien ne se perd, l’aquafaba (eau des pois chiches) remplace les œufs. Par ailleurs, si l’offre est surtout conçue pour être emportée, quelques places assises sont à disposition sur place pour s’offrir un déjeuner rapide.
Cicéron, c’est aussi une épicerie fine avec des produits « coups de cœur » de la cheffe niçoise tels que des farines de pois chiches, des huiles d’olives ou encore des chips de socca. Côté décoration, une grande fresque illustrant l’empire romain et notamment le philosophe Marcus Tullius (dit Cicéron en référence à l’un de ses ancêtres dont le nez ressemblait à un pois chiche – Ciceren en latin) et des sculptures en céramique de l’artiste Frédéric Agid habillent les lieux.
>A LIRE AUSSI…
Les dernières actualités du secteur