Fermée en 2005, la Samaritaine Paris Pont-Neuf (LVMH) rouvre enfin ses portes le 23 juin 2021.
Inaugurée le 21 juin en présence d’Emmanuel Macron, Anne Hidalgo et Bernard Arnault (PDG de LVMH), l’édifice parisien emblématique se dévoile après des années de travaux, financés par la Samaritaine elle-même.
Fondée en 1870 par Ernest Cognacq et Louise Jaÿ, ce monument d’architecture mêlant Art nouveau et Art Déco regroupe désormais nombre d’activités, regroupées sur deux îlots situés entre le quai du Louvre et la rue de Rivoli. Un grand magasin bien sûr, mais aussi un palace Cheval Blanc de 72 chambres, 96 logements sociaux, une crèche et des bureaux.
Le design des lieux est le fruit de l’inspiration des architectes Frantz Jourdain et Henri Sauvage. Quant à la conception, elle est signée de l’agence japonaise Sanaa.
Au 23 juin, plusieurs espaces seront accessibles, parmi lesquels 12 lieux de restauration aux concepts exclusifs. Maison Plisson, Dalloyau, le restaurant italien Langosteria (Enrico Buonocore) sur le rooftop de l’hôtel, mais aussi « Ernest » avec Naoëlle d’Hainaut et Laurent Poitevin, par Eric Kayser et Olivier Maurey (groupe Luderic) et bien d’autres encore investissent le bâtiment.
Quant au restaurant « Voyage » de 280 couverts au 5ème étage, c’est Mathieu Viannay qui y signe la carte, avec Franck Mischler et Jimmy Elisabeth. A ses côtés : Sébastien Dehaye (Crilllon, Thoumieux…) en salle, et Matthias Giroud (Groupe George V Eatentertainment) au bar.
Cet espace de « gastronomie événementielle » a été confié à GL Events par DFS, filiale du groupe LVMH qui gère la Samaritaine, Enodis et la famille Reversade. Jean-Michel Willmotte a conçu le décor des lieux, qui s’étendent sur 1 000 m2. Côté ambiance, c’est l’équipe de La Folie Douce qui sera aux commandes… et aux platines. L’espace, qui pourra être privatisé (800 personnes debout, 300 assis), dispose d’une capacité d’accueil d’un millier de couverts/jour.
Côté quai du Louvre, Cheval Blanc Paris investit l’immeuble Art Déco dessiné par Henri Sauvage dans les années 1920 – rénové et réhabilité par Édouard François et l’américain Peter Marino – pour y créer son 1er « hôtel urbain ».
La décoration des 72 chambres et suites de l’hôtel est audacieuse et contemporaine, mettant le savoir-faire artisanal français à l’honneur.
Toutes offrent des vues d’exception sur la capitale. Les lieux proposeront également une offre de restauration gastronomique signée Arnaud Donckele et Maxime Frédéric, ainsi qu’un jardin-terrasse au-dessus de la verrière du bâtiment.
©Nivelet_Pascal, Bellot
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