
Le chef de l’État, qui doit annoncer ses décisions «prochainement, autour du 3 mai», a avancé la piste de réouvertures par «phases» entre début mai et fin juin, avec des ajustements par département selon la situation sanitaire.
En marge d’un déplacement le lundi 26 avril dans une école rouverte de Melun (Seine-et-Marne), Emmanuel Macron a esquissé les contours de la sortie de crise. En réponse à des journalistes, le chef de l’État a promis de donner, «dans les prochains jours», «une vision jusqu’à début juillet», pour que «tout le monde puisse se projeter».
Deux ou trois phases de réouvertures progressives ont été évoquées par le président : «mi-mai», «début juin» et «mi-juin (ou) fin juin», avec des ajustements par département, en fonction du taux d’incidence du Covid-19.
Le couvre-feu devrait être maintenu : «À ce stade, il doit rester», a indiqué le président de la République. Mais ses horaires, déjà revus plusieurs fois depuis son instauration à l’échelle hexagonale, pourraient être assouplis. «On va essayer de le décaler un peu car 19 heures c’est tôt», a expliqué le chef de l’État.
Contraints à la fermeture de leurs établissements depuis le 30 octobre dernier, les restaurateurs et les cafetiers pourraient connaître une réouverture en plusieurs phases. D’abord, «on va essayer de rouvrir les terrasses mi-mai», a indiqué le chef de l’État. Ensuite, «on va attendre quelques semaines pour rouvrir les établissements recevant du public».
La date de réouverture de l’intérieur des établissements recevant du public pourrait dépendre du taux de contamination par département. «On va sans doute fixer un seuil de taux d’incidence», a expliqué Emmanuel Macron. «Je pense qu’on ne peut pas rouvrir les restaurants et les cafés, disons fin mai, courant juin, dans les départements où ça circule encore beaucoup. Dans d’autres où ça a beaucoup baissé, je pense qu’il faudra les ouvrir.» a notamment indiqué le chef de l’État. PG