
Pour les alternants, apprentis et moins de 26 ans, le gouvernement a décidé de maintenir sa prise en charge jusqu’à la fin mai avant de prévoir une réduction progressive de ces sommes versées pour le compte des entreprises pendant la crise du Covid-19.
L’arbitrage final sera annoncé lors de la conférence de dialogue social le 15 mars à Matignon.
Pour l’aide à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans (1.000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum 1 an), le ministère du travail soumet deux hypothèses.
Pour les aides à l’apprentissage et aux contrats de professionnalisation (8.000 euros pour un majeur, 5.000 pour un mineur), l’hypothèse haute serait de les prolonger à l’identique jusque fin mai, puis, entre mai et décembre d’exclure les bacs +5 et de réduire l’aide à 4.000 euros pour les entreprises de plus de 250 salariés. Dans l’hypothèse basse, le dispositif s’arrête fin mai.
Pour aider l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans (1 000 euros par trimestre de contrat pendant au maximum un an), dans l’hypothèse « haute », le dispositif est prolongé jusque fin mai selon les mêmes modalités (jusqu’à une rémunération de 2 Smic), puis jusque fin octobre aux jeunes dont la rémunération est inférieure à 1,6 Smic (90% des jeunes). Dans l’hypothèse basse, le dispositif s’arrête fin mai et le seuil d’1,6 Smic est retenu après mars. P.G.
À LIRE AUSSI…
> Les dernières actualités du secteur