
C’est face au bistrot libanais Qasti, rue Saint Martin dans le 3ème arrondissement de Paris, qu’Alan Geaam lance début janvier « Sâj, la galette libanaise », nouveau concept de street-food ultra qualitative. Le chef étoilé du restaurant éponyme (75016) a imaginé ce nouveau lieu dédié à la vente à emporter et à la livraison dans un ancien atelier devenu son bureau, désormais transformé en cuisine de préparation. « On ne sait pas vraiment ce que l’avenir réserve aux chefs, aux restaurateurs, alors il faut se bouger et ne surtout pas baisser les bras ! », explique Alan Geaam. « Cela faisait un moment que je réfléchissais à ce concept. Vu la situation actuelle plus qu’incertaine pour les restaurants, je me suis dit que c’était le moment de se lancer ». « Sâj, la galette libanaise » proposera, comme son nom l’indique, d’authentiques galettes parfumées et fournies cuite sur le Saj, mettant zaatar, huile d’olive, halloumi et manoushé à l’honneur à travers des créations complètes et gourmandes, à l’image de la galette Kefta ou de la chawarma…
« J’ai placé un cuisinier de l’équipe de Qasti à la réalisation », continue Alan. « De mon côté, je continue à imaginer des recettes de galettes. Cet arrêt forcé permet de créer, d’avoir de nouvelles idées. Nous les chefs, nous avons l’habitude de bouger en permanence, de ne jamais nous arrêter. Nous devons continuer, ne pas désespérer. C’est aussi pour cela que j’ai imaginé Sâj, qui se trouve être dans la continuité de Qasti et de l’épicerie libanaise ouverte en novembre dernier ! ».