
Suite à la publication d’une étude de l’Institut Pasteur supposant justifier la fermeture des bars et restaurants en raison d’un sur-risque de contamination à la covid-19 en cas de fréquentation, le GNC, le GNI, l’UMIH et le SNRTC dénoncent un document « sans fondement » et à « l’interprétation scandaleuse ».
Les organisations professionnelles de l’hôtellerie-restauration continuent en effet de dénoncer l’absence de preuves scientifiques justifiant la fermeture administrative de ces établissements, affirmant que « cette étude vient dire ce que l’on veut lui faire dire, au moyen s’il le faut de déclarations purement scandaleuses et diffamatoires ».
Il y est notifié que « les réunions privées (famille et amis) constituent la part la plus importante d’infections », que « les transports en commun n’ont pas présenté de sur-risque » et « enfin, la fréquentation des bars et restaurants a été associée à un sur-risque comme déjà observé ailleurs ».
Les organisations rappellent que cette étude a été réalisée sur la base d’une population d’enquête dont les rédacteurs eux-mêmes reconnaissent qu’elle « ne peut pas être considérée comme représentative » (??) ; que la méthode employée n’a « rien de scientifique » (les rédacteurs recueillant les déclarations de personnes qui dans 2 cas sur 3 ignorent encore la personne source de leur contamination en livrant des suspicions)… Sans oublier que cette étude concerne des cas de contaminations survenus « vraisemblablement » pendant une période de couvre-feu (du 17 au 30 octobre 2020) et un confinement partiel (depuis le 30 octobre 2020) soit lorsque les établissements étaient soit fermés soit astreints à une activité très réduite.
Le risque de contamination augmenterait donc davantage pendant le confinement que pendant le couvre-feu… ?
Pour le Professeur Fontanet, principal auteur de l’étude: « cela laisse entendre qu’il y a eu des bars et restaurants ouverts de façon clandestine pendant le confinement » (??)
En attendant, les bars, les restaurants restent fermés.