
Au terme d’une réunion entre la ministre du Travail Élisabeth Borne et les organisations syndicales et patronales professionnelles et interprofessionnelles de l’hôtellerie-restauration, le ministère du Travail annonçait que l’État va prendre en charge le coût de dix jours de congés payés pour « les entreprises les plus lourdement impactées par la crise sanitaire », de divers secteurs tels que l’hôtellerie, la restauration, les débits de boissons (bars, cafés, brasseries…), et les discothèques. Cette « aide économique ponctuelle et non reconductible » est « ciblée sur les secteurs très impactés », ayant connu « des fermetures sur une grande partie de l’année 2020 », a précisé Élisabeth Borne.
Le ministère du travail a également précisé que pour bénéficier de cette aide, les entreprises « devront répondre à l’un ou l’autre » de ces deux critères: avoir vu leur activité « interrompue partiellement ou totalement pendant au moins 140 jours au total » depuis le 1er janvier 2020, ou alors avoir vu leur chiffre d’affaires chuter « de plus de 90% pendant les périodes en 2020 où l’état d’urgence sanitaire était déclaré ». Limitée à 10 jours de congés payés, cette aide sera versée en janvier 2021 « sur la base de jours imposés au titre de l’année 2019-2020 et de jours pris en anticipation avec l’accord du salarié au titre de l’année 2020-2021 ».
Les différentes organisations professionnelles (GNC, Umih, GNI, SNRTC et Snarr) se félicitent d’avoir vu leurs inquiétudes « comprises par le gouvernement ». P.G.