
Après Mersea, Olivier Bellin continue de se diversifier en collaborant à « l’Etage by Olivier Bellin », au 1er étage – comme son nom l’indique – de La Taverne, brasserie traditionnelle de l’avenue Georges Clémenceau à Brest. Le chef doublement étoilé de l’Auberge des Glazicks (Plomodiern) voit ici le moyen de se diversifier tout en étant réactif face à une époque changeante, aux habitudes de consommation évolutives.
« Je crois en ces belles brasseries, cela correspond à ce qui se fait aujourd’hui », explique Olivier. « Lorsque j’ai rencontré Maxime Rallon, propriétaire de La Taverne depuis 1 an (la plus ancienne brasserie de Brest), j’ai été séduit à la fois par le lieu et par la cuisine proposée, ultra qualitative. Puis j’ai découvert ce qu’il avait fait à l’étage du restaurant, où officie son chef Neybe Tomo Francis. Là, j’ai eu un vrai coup de cœur ».
Le cadre élégant (un bar d’une dizaine de places et un salon intégré pour une quarantaine de couverts en tout ; des tables nappées, une belle vaisselle) ; la qualité des assiettes révélant des produits frais et locaux (notamment issus de pêche côtière) et une carte des vins « qui disposait de références qu’il n’y a parfois pas dans des restaurants gastronomiques » : tout cela a convaincu Olivier. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté de participer à l’aventure de L’Etage, lorsque Maxime le lui a proposé. « L’idée, c’était de voir comment faire évoluer cet « Etage », en début d’été dernier. Ce projet de collaboration m’a plu, j’y amène donc ma vision des choses pour un restaurant cosy, actuel, aux produits bruts et à l’identité locale – (95% de produits Bretons) le tout dans un esprit convivial et décontracté. Ce genre d’endroit, c’est assez nouveau sur Brest, et même dans la région. C’est peut-être ce qui explique son succès ».
En effet, L’Etage by Olivier Bellin, qui a opéré son 1er service le 27 octobre au soir, comptait déjà 200 demandes pour cette seule soirée. Ouvert du lundi au vendredi (midi et soir), le restaurant ne présente pas de carte mais des propositions à l’ardoise (3 entrées, 2 viandes, 2 poissons, 3 desserts) à prix très raisonnables allant de 9 à 27 euros. Ils sont 4 à officier en salle, et 4 autres en cuisine (la même que celles de la brasserie du rdc).
A l’Etage, la clientèle découvre des Coquilles st Jacques au beurre citronné cuites en coque, une Grosse courge butternut rôtie au four et graines de sarrasin, un bel Artichaut rôti au beurre noisette, une Epaule d’agneau confite et sa jardinière de légumes (à la découpe réalisée en salle)… Mais également une Tarte fine aux pommes à l’ancienne, crème fouettée raisin/whisky, ou encore un Millefeuille au mètre et praliné noisette, pour toujours plus de gourmandise. « Une sélection de 4 à 5 fromages Bretons sont aussi proposés au chariot », précise le chef, qui permet également aux convives d’apprécier d’autres chariots de Cognac et d’Armagnac.
« Ici on mange « BON », souligne le chef, qui a déjà prévu une quarantaine de plats pour les lieux d’ici la fin de l’année. « Cet endroit correspond à ce que j’aime, à savoir : rencontrer des gens, bien manger, une carte des vins de qualité aux 500 références très diverses, un bon rapport qualité/prix, une bonne ambiance et de la musique sur laquelle on peut danser en fin de semaine, quand vient la nuit… » concluait Olivier, ravi de cette collaboration qui s’annonce sous les meilleurs auspices.
A noter également, la mise en place d’un service à emporter des plats de L’Etage depuis le dernier confinement.