Le 21 septembre dernier, lors d’une rencontre régionale organisée à Montagnat (01), l’association Euro-Toques France co-présidée par Michel Roth et Guillaume Gomez, a lancé avec de nombreux autres cuisiniers impliqués, une pétition en ligne en faveur d’un élevage de qualité et contre la viande issue de cellules souches développées en laboratoire. Tenue chez le chef Frédéric Leroy, cette réunion a rassemblé des professionnels du secteur de la région Auvergne/ Rhône-Alpes, des députés de l’Ain, des partenaires associatifs et des acteurs de la filière tels qu’Adrien Milard (FDSEA), Morgane Merle (éleveur de poulets de Bresse et JA), Didier Massot (MOF Boucher), Pierre Gesler (Directeur de l’abattoir Gesler) et Victor Martinet (représentant de la CFBCT).
« Nous nous devons de préserver un écosystème paysagé et valoriser un modèle d’élevage fait de petites exploitations avec des animaux élevés au pré qui favorise le bien-être animal, la montée en gamme, le respect des savoir-faire, la maturation de la viande, l’art de la découpe … tout en refusant la « viande » de laboratoire issue de cellules souches. En tant que chefs, il est important d’être plus présents dans le domaine public et communiquer davantage sur l’importance de consommer de la viande de meilleure qualité, quitte à en consommer moins », déclarait Michel Roth.
Cette initiative ambitionne d’amener les citoyens à s’interroger sur l’impact (environnemental, nutritionnel et sanitaire) des viandes issues de cellules-souches ; sauvegarder l’élevage traditionnel ; transmettre la culture alimentaire française et valoriser les appellations d’origine. Le projet sera porté dans une douzaine de pays européens d’ici quelques semaines par les chefs de l’association Euro-Toques, avant d’être présenté à la Commission et au Parlement européen. S.M.
