
Les principales organisations professionnelles du secteur (GNC, GNI, UMIH et SNRTC) qui déplorent une absence de concertation avec le Ministre de la Santé Olivier Véran, souhaitent faire part au Gouvernement d’un certain nombre de propositions « afin d’éviter le pire, c’est à dire une fermeture généralisée des bars et des restaurants qui serait une catastrophe pour le secteur tout entier, y compris pour les hôtels ».
Malgré 50 clusters dans la restauration sur les 2 328 recensés en France – soit 2% ; un nombre moyen de cas à 6 contre 10 en moyenne dans un cluster autre et une criticité de 20% dans la restauration – contre une criticité moyenne des clusters de 30% (lettre épidémiologique du 24 septembre), les responsables des organisations décident d’être « responsables » et « force de propositions ».
Lesdites propositions sont les suivantes (en plus de celles déjà obligatoires) :
. Mettre en place dans les établissements un « Cahier de rappel » conservant les coordonnées des clients pour une mise à disposition des autorités sanitaires en cas de contamination
. Inviter les salariés ainsi que les clients à la prise de leur température préalablement à l’accès à l’établissement.
. Organiser avec les autorités sanitaires les conditions d’un dépistage massif de tous les professionnels du secteur au moyen de plages horaires avec accès prioritaire qui leur seront réservées.
. Assurer les paiements des clients à table afin d’éviter leurs déplacements au sein des établissements
. Limiter à 8 le nombre de convives à une même table.
. Gestion des réservations.
« C’est la survie des établissements qui est en cause. Ni nos professionnels, ni l’État n’ont les moyens d’une nouvelle fermeture. Pour l’éviter, nous devons tous être responsables et revoir le protocole sanitaire. Nous espérons que le Ministre de la Santé acceptera de s’asseoir à la même table que nous pour y travailler » déclaraient les organisations.