
A compter du samedi 26 septembre 2020, 69 départements sont classés en zone de circulation active du virus. Les métropoles de Bordeaux, Lyon, Nice, Lille, Toulouse, Saint-Etienne, Paris et sa petite couronne, Rouen, Grenoble, et Montpellier sont désormais placées en alerte renforcée.
A compter du lundi 28, des mesures seront prises dans ces zones : abaissement de la jauge des rassemblements à 1000 personnes, interdiction des grands événements (fêtes locales/étudiantes), interdiction des rassemblements de plus de 10 personnes dans les plages et parcs, fermeture anticipée des bars au maximum à 22 heures, fermeture de toutes les salles des fêtes.
Dans chacune de ces zones, le préfet pourra en outre prendre des mesures complémentaires. Une concertation aura lieu entre les préfets et les élus locaux notamment pour la fermeture des débits de boissons qui ne pourront pas rester ouverts au-delà de 22h.
Alerte maximale à Marseille
La situation sanitaire continue de s’aggraver dans la zone d’Aix en Provence et de Marseille. Face à cette nouvelle vague de l’épidémie virale, Olivier Véran annonce que la métropole d’Aix-Marseille est placée en alerte maximale.
Dans cette métropole, les bars et les restaurants seront donc totalement fermés à partir de samedi 26 septembre, ainsi que tous les établissements recevant du public, sauf s’il existe un protocole sanitaire strict déjà en place.
Des mesures applicables pour 15 jours
Le ministre de la santé a également indiqué que « le but de ces mesures est qu’elles ne durent pas plus de deux semaines. L’ensemble des dispositifs d’aide mis en place pendant le confinement seront de nouveau en œuvre ». « Si malgré ces mesures, la situation sanitaire devait encore s’aggraver, ces territoires pourraient passer en état d’urgence sanitaire, si les réanimations devaient se remplir. A cette date, aucun territoire n’est concerné », poursuit-il.
« C’est catastrophique », se désespèrent les professionnels sous le choc
Marcel Bénezet, président de la branche des cafés, des bars et des brasseries au GNI a réagi sur franceinfo « Je suis très en colère aujourd’hui parce que je pense que la décision est sévère pour notre profession. J’ai été surpris parce que depuis le 14 mars, les coups de massue, je suis habitué à en prendre. Mais alors là, je suis vraiment tombé ».
A Marseille, les professionnels dénoncent « Une justice à deux vitesses » et « quasiment un arrêt de mort ». PG