
L’annonce de la fermeture des bars et restaurants dans les Bouches du Rhône à 23 inquiète plus que jamais les professionnels du secteur en Ile-de-France. C’est pourquoi le GNI Paris Île-de-France souhaite prendre des mesures afin d’éviter une situation similaire.
« Tous les professionnels redoutent une mesure collective et aveugle comme celle prise à Marseille. », déclarait Pascal Mousset, Président du GNI Paris Île-de-France. « Afin d’éviter le pire, c’est à dire une fermeture de nos établissements, nous avons travaillé avec la Mairie de Paris qui partage notre vive inquiétude et nous avons pris notre décision. Nous demandons à tous les restaurateurs et les cafetiers parisiens de prendre des mesures complémentaires à celles déjà en vigueur au titre du protocole sanitaire comme la distance d’un mètre entre les tables ou le port du masque pour le personnel et les clients qui se déplacent. En plus des mesures obligatoires, nous invitons ainsi les cafetiers et les restaurateurs à mettre en place dans leur établissement un « CAHIER DE RAPPEL » afin de garder à disposition des autorités sanitaires les coordonnées de leurs clients en cas de contamination et de les aider à remonter le fil des cas contacts. »
Les clients des cafés et des restaurants parisiens peuvent donc, depuis le 28 août 2020, laisser noms et numéros de téléphone sur des fiches qui seront conservées 1 mois.
De quoi leur permettre d’être alertés par les autorités sanitaires en cas de suspicion de contamination de toute personne présente dans l’établissement en même temps qu’eux.
Le GNI Paris Île-de-France invite également les professionnels parisiens à proposer une prise de température à leurs salariés ainsi qu’à leurs clients, et un dépistage massif de ces mêmes salariés parisiens est actuellement en cours d’organisation. Un dispositif de plages horaires avec accès prioritaire en laboratoires d’analyses sera réservé aux cafetiers et aux restaurateurs ainsi qu’à leurs collaborateurs.
« Il est important que les professionnels s’engagent sur de telle mesures en plus de celles obligatoires déjà contenues dans le protocole sanitaire », soulignait Didier Chenet, président du GNI. « Elles ont pour objectifs de prévenir et d’agir. Elles doivent avoir aussi pour effet de rassurer nos salariés, nos clients et les autorités sanitaires. Je recommande à tous les professionnels exerçant dans les 21 départements classés en rouge de les adopter également. Nous devons être exemplaires. Il en va de notre capacité à continuer d’ouvrir nos établissements et de travailler. »