
« Comment assurer une alimentation saine et respectueuse de l’environnement à une population mondiale en forte croissance ? » : tel est le thème de la grande consultation menée par le Sial Paris avec Make.org, en association avec La Grande Cause « Agir pour Mieux Manger », auprès des professionnels de l’alimentation entre janvier et juin 2020.
6 593 participants issus de 20 pays, 353 propositions et 16 764 votes : cette consultation a rencontré un réel succès auprès des professionnels, qui semblent plus que jamais concernés par la problématique.
« SIAL Paris est résolument aux côtés des professionnels afin de les aider à se positionner en maîtres d’œuvre de changements désormais inéluctables et à incarner chacun à leur niveau un futur positif et durable de l’alimentation », déclarait Nicolas Trentesaux, DG SIAL Global Network. « Notre ambition, avec cette consultation et les autres études menées est d’analyser les changements à l’œuvre dans notre écosystème et de rendre compte lors de SIAL Paris, des avancées concrètes sur ces grandes émergences et des clés pour créer des solutions d’avenir.»
Parmi divers axes de changements remontés par les professionnels, les 4 suivants se distinguent particulièrement :
. Favoriser la consommation de produits bio, locaux et de saison (14% des propositions) avec la proposition plébiscitée suivante : « Il faut pouvoir trouver des produits locaux en grande distribution qui rémunèrent correctement les producteurs »
. Développer une agriculture raisonnée (10% des propositions), avec des particpants qui souhaitent « aider les producteurs à transformer leur modèle de production en un modèle plus vertueux, respectueux des animaux, des sols… »
. Limiter les emballages notamment plastique et favoriser les alternatives (8% des propositions), avec parfois même, la volonté de revenir à la consigne : « Il faut réinstaurer le principe de consignes pour les conditionnements qui le permettent (eau, bière, vin, jus).»
. Augmenter la transparence sur les produits, leur qualité et leur impact environnemental (8% des propositions), avec l’importance de la distinction à réaliser entre le produit « bio importé/hors saison /intensif » et celui, « bio ou non, au faible impact environnemental (label, étiquette…) ».