
La 1ere intervention de la Ministre de la transition écologique Barbara Pompili n’est pas passée inaperçue. Comprenant des déclarations annonçant l’interdiction du chauffage en terrasse au terme de l’hiver prochain, il s’agit ni plus ni moins d’une « erreur de timing et une erreur de méthode en une seule annonce », selon le GNI, qui partage pourtant la volonté de développer une économie respectueuse de l’environnement.
« C’est un chiffon rouge agité sous le nez de professionnels qui sont au bord de la faillite. Ce n’était vraiment pas le moment, déclare Didier Chenet Président du GNI.
« Comme pour les retraites, il y a des sujets qui ne doivent pas être mis à l’ordre du jour en ce moment. Notre priorité, celle de tous nos professionnels, c’est de survivre, de continuer de travailler. »
« Le gouvernement a-t-il l’assurance qu’à la fin de l’hiver prochain l’épidémie de Covid-19 sera derrière nous et que nous n’aurons plus besoin des terrasses chauffées sur lesquelles nous faisons aujourd’hui 80 % du chiffre d’affaires (c’est à dire l’été) et 30 % en moyenne sur l’année ? Je n’y crois pas un instant. »
« Le Président de la République a promis de la concertation. Encore une fois elle n’a pas lieu. Ce n’est pas avec de telles déclarations que l’on arrivera à faire changer les comportements, c’est par la concertation que les professionnels adopteront les mesures nécessaires à la préservation de la planète ».
Pour Didier Chenet, « la Ministre de la Transition écologique a commis une énorme erreur, il est de mon devoir de l’en alerter. Je me tiendrai à sa disposition pour travailler sur ce sujet, quand le moment sera venu. Pour l’instant ma priorité c’est de faire qu’il y ait un avenir pour nos professionnels. »