
Ouvert il y a quelques semaines à Esvres par Anne-Caroline Frey, Loire Valley Lodges s’annonce comme un véritable havre de paix. Offrant une communion permanente avec la Nature, l’hôtel et ses 18 lodges nichées dans une forêt de 300 hectares permet à une clientèle en mal de chlorophylle de profiter à la fois d’espaces de vie des plus originaux, d’un environnement culturel riche (avec notamment les châteaux de la Loire à proximité) et d’un restaurant à la cuisine locale, « The Table », situé dans l’ancienne longère rénovée qui abrite également l’accueil, un bar, une bibliothèque et un concept store.
Bassin de nage et plage en bois, salon d’été entouré de plantes aromatiques, salle dédiée aux séminaires, stages de relaxation, de sophrologie ou de yoga : Loire Valley Lodges est définitivement axé sur le bien-être, la Nature, le partage et l’Art. Perchées à 4m de hauteur, les lodges élégantes et confortables ont en effet été pensées en fonction de créations d’artistes contemporains (Le Paradis (d’Adam et Rêve) par Charlélie Couture, le Yellow Shelter ou le Lost Lodge d’Aurèle, Uzume ou Izanagi par Jacques Bosser, Les Ailes du Désir de Michel Audiard et bien d’autres encore …)
Des œuvres sont aussi exposées autour de la longère et de ses dépendances, ainsi que dans la forêt, pour un dialogue permanent entre Art et Nature.
Au restaurant, Hippolyte Delcher propose chaque jour une cuisine réalisée à partir de produits locaux. Le chef, qui privilégie les circuits courts et les producteurs bio, travaille en effet avec les producteurs régionaux tout en s’inspirant de ses expériences à l’étranger (Arcane à Hong Kong avec Shane Osborn, Short Castle en Irlande…). A 25 ans seulement, Hippolyte s’est vu offrir à Loire Valley Lodges sa 1ère place de chef. « Je dispose d’une formation à l’ecotourisme », explique t’il. « Je cherchais un restaurant qui, éthiquement parlant, me correspondait ». Celui qui a effectué son apprentissage en Touraine revient donc sur des terres qui ne lui sont pas inconnues, ravi prendre part à cette nouvelle aventure. « Je suis très heureux de participer au développement de cette nouvelle table, en utilisant des techniques de cuisine acquises à l’étranger, combinées à des produits d’ici. »
The Table, qui dispose de 40 couverts, compte une brigade de 3 personnes en salle, et 4 en cuisine. Le ticket moyen des lieux se situe entre 70 et 80 euros par personne (boisson comprise) le midi comme le soir.
Une offre snacking est également disponible l’après-midi « mais nous poussons davantage la clientèle à profiter de la restauration à l’heure des repas ». Le petit-déjeuner est quant à lui proposé en chambre à partir de 7h30, entreposé dans un panier que l’hôte hisse chaque matin à l’aide d’une poulie jusqu’à sa chambre.
« Mon inspiration dépend de la production et de la saison », continue Hyppolite, qui aime notamment se challenger en s’adaptant aux régimes spécifiques de chacun.
Il est également possible pour les hôtes de prendre leur repas en lodge, via la préparation de « boîtes » (18 boites pour 2 soit 36 couverts en plus).
Rillettes de poisson maison, salade de Saint-Genouph, assaisonnement acidulé (12 euros); Empanadas comme à Buenos Aires et salade d’herbes fraîches , volaille fermière, oignons rouges, cumin (20 euros) ; Fleur de courgette farcie poulet fermier, fromage frais, pesto de saison Salade verte aux herbes fraîches (20 euros) ou encore Curry de fèves de Touraine, boulgour, garam masala, curcuma, herbes fraîches (25 euros) intègrent, entre autres, la carte de The Table, sans oublier la mise en avant du fromage régional (Assiette de chèvres de Touraine, salade de Saint-Genouph – 12 euros) et des desserts classiques, tels que le Baba au Rhum ou le Fondant Baulois.