
Pour l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), il s’agit d’une « catastrophe économique ».
« Le président de la République a annoncé le pire des scénarios possible pour notre secteur. Pour nos entreprises, la catastrophe économique est confirmée et si nous avions un doute, l’année 2020 est une année perdue pour les cafés, hôtels, restaurants et discothèques », souligne l’Umih dans un communiqué à l’AFP.
Du coté du Groupement National des Indépendants de l’Hôtellerie et de la Restauration (GNI), le président Didier Chenet se déclare très inquiets de la situation qui perdure et ne sait pas comment les professionnels du secteur vont tenir…
Emmanuel Macron a demandé que les banques puissent « décaler toutes les échéances beaucoup plus massivement qu’elles ne l’ont fait » et d’accorder des prêts garantis par l’État. Il a également insisté pour que les assurances soient davantage au rendez-vous pour aider les entreprises à franchir ce moment difficile.
« D’ici 15 jours, le gouvernement présentera le plan de l’après 11 mai et les détails d’organisation de notre vie quotidienne. Des points de rendez-vous réguliers seront pris », a-t-il indiqué.