
Ils souhaitaient déménager de l’Astrance** à Paris (4 rue Beethoven – 75016) depuis quatre ans déjà. Pascal Barbot et Christophe Rohat ont visité une dizaine d’endroits, à la recherche de l’établissement parfait pour devenir l’écrin d’un Astrance où davantage de place permettrait à chacun de s’exprimer davantage. C’est finalement en lieu et place de l’ancien Jamin, que les étoiles du chef devraient continuer de briller courant 2020.
« Déménager pour déménager ne nous intéressait pas », explique Pascal Barbot. « Nous avions un certain nombre d’exigences : un lieu plus grand, plus de confort de travail pour les équipes et plus d’aisance pour les clients ».
« Nous avons longtemps pensé à une extension de L’Astrance, de 5 ou 6 m2 en cuisine. Il était aussi question de refaire la façade, d’agrandir la mezzanine… Nous étions en contact avec des équipes d’architectes et autres bureaux d’études, cela représentait un important investissement. Nous avons finalement changé d’avis en juillet dernier, lorsque l’on nous a contacté pour visiter le Jamin, qui était alors à vendre ».
Le coup de cœur pour le 32 rue de Longchamp (75016) – où Joël Robuchon décrochait sa 3ème étoile en 1984 et, plus récemment, ex Café Jamin d’Hervé Rodriguez – a été immédiat : « L’endroit, de plain-pied, présente une belle surface et une jolie lumière naturelle, ainsi qu’un sous-sol ».
L’actuel Astrance présente une surface de 120 m2 (cuisines de 16 m2 comprises) et une capacité d’accueil de 25 couverts.
« Le Jamin, c’est 380 m2 dont environ 100 m2 de cuisines… On change de dimension ! », s’exclame Pascal.
« A investissement presque similaire (environ 2 millions d’euros), il était plus intéressant pour nous de déménager. Cet endroit est parfait : nous restons dans le 16ème arrondissement de Paris, avec une clientèle que l’on connait. Côté place, c’est encore à voir avec les architectes, mais nous comptons sur près de 40 couverts ». « Cette place en plus nous permettra notamment d’accueillir un matériel plus performant, pour davantage de performances en cuisines ». Le chef, qui a récupéré les clefs du restaurant il y a quelques jours à peine, enchaîne actuellement les rendez-vous avec les architectes et les bureaux d’études, travaillant à un projet de restaurant éco-responsable avec des matériaux spécifiques.
« En attendant mi-2020, L’Astrance continue de plus belle, les équipes sont motivées, il y a une belle synergie en cuisine ! C’est une aventure fabuleuse vers laquelle nous nous dirigeons tous ! »
Un beau projet que le magazine Le Chef ne manquera pas de vous faire découvrir l’année prochaine.