
Suite au dépôt de la proposition de Loi 1526 visant à mettre fin à l’interdiction des préenseignes pour les restaurateurs en zone rurale et dans les petites agglomérations de moins de 10 000 habitants par le député Richard Ramos, le GNI regrette la non-étendue du texte aux hôtels. Son président Didier Chenet a donc fait part au député de son incompréhension : « Car même à l’époque de la 4G qui reste inaccessible sur certaines parties de notre territoire les préenseignes restent indispensables ».
Le GNI, qui considère que la proposition de loi devra logiquement concerner les hôteliers-restaurateurs, propose de la compléter en ajoutant la mention suivante : « les hôteliers ou de façon plus générale l’hébergement touristique marchand » afin d’éviter toute discrimination ou déséquilibre.
« Les hôteliers souffrent comme leurs confrères restaurateurs de la disparition des préenseignes. Il est nécessaire d’autoriser ces préenseignes à ces acteurs majeurs du tourisme qui participent de l’attractivité de nos territoires et à leurs activités économiques, sociales et culturelles. »
La proposition de loi sera examinée par la commission des lois de l’Assemblée Nationale le 30 avril et en séance le 9 mai.