
Le 27 mars prochain ouvrira en plein Vieux-Lille, au 19 rue Royale, un estaminet « nouvelle génération » signé Florent Ladeyn, entouré de son cousin et chef du Vert Mont Clément Dubrulle et de Kevin Rolland, ami d’enfance et gardien du Bloempot.
Bierbuik (ou « Ventre à bières ») s’annonce comme un lieu convivial et festif, où les maîtres mots sont manger bien, sain et local midi et soir pour une dizaine d’euros (boisson comprise). Les 3 hommes y brasseront également leur bière dans les 4 cuves de 1 000 litres, mettant encore une fois les produits locaux à l’honneur. L’établissement de 180 m2 s’articule autour d’un bar, d’une cuisine ouverte avec une cheminée au feu de bois ainsi que de grandes tablées, pour une capacité d’accueil totale de 80 couverts. La cuisine de Florent, 100% terroir flamand, y sera à déguster dans une atmosphère « comme à la maison », conviviale et accessible. Cochon des Flandres, pommes de terre rôties et sauce barbecue maison, flamiches, langoustines et homards grillés en saison, tartines gratinées au fromage, marmites de bouillons de poule/poireaux à partager et autres céleris rôtis au feu de bois, sauce yaourt fermenté à l’ail des ours seront ainsi proposés à la carte des lieux, observant une décoration à la fois élégante et cosy. Bloemeke (ou « Petite fleur ») est quant à lui un restaurant caché de 30 couverts, situé à l’étage, proposant une formule entrée, plat, dessert et boisson à 25 euros le midi et le soir. On y retrouve les éléments de décoration du Bloempot (aspect brut et industriel, bois, briques, végétaux) qui dorénavant proposera midi et soir uniquement ses deux menus dégustation « Les yeux fermés » à 40 et 60 euros.
« Avant, les estaminets étaient des lieux sociaux où les gens discutaient », explique Florent Ladeyn. « Il n’y avait pas de télé dans les bars, et on pouvait y acheter de la viande, du pain… On pouvait y manger une tartine ou un bol de bouillon au viandox avec de parfaits inconnus, partageant un coin de comptoir ou une table. Notre idée est de retrouver cette liberté et cette simplicité en créant un endroit ouvert toute la journée et tard le soir où l’on pourrait manger entre potes, boire un verre ou plus, prendre un sandwich à emporter, venir travailler ou jouer aux cartes, se retrouver en afterwork autour d’une chope, prendre simplement une chicorée ou s’amuser toute la soirée… Mais toujours pour du bon et pas cher. Au Bierbuik, il n’y a pas de règle, on fait ce qu’on veut. C’est un estaminet nouvelle génération. »