
C’est une première pour la Coupe du Monde de la Pâtisserie (27-28 janvier 2019) : les 21 équipes en lice devront en effet réaliser un dessert à l’assiette 100% vegan. En phase avec les préoccupations de la restauration d’aujourd’hui, le concours qui fêtera ses 30 ans en 2019 poussera ainsi les candidats à trouver des alternatives aux produits d’origine animale, sans pour autant supprimer le caractère gourmand propre aux desserts.
« L’une des missions du comité est de maintenir le caractère visionnaire du concours vis-à-vis de la profession, d’inciter les professionnels à s’interroger sur les nouveaux modes de consommation », expliquait Jean-Philippe Gay, membre du Comité International d’Organisation du concours. « Le véganisme, qui dépasse aujourd’hui le simple effet de mode alimentaire et écarte tout produit d’origine animale, nous a semblé pour le moins inédit dans le secteur la pâtisserie. Il représente une réelle opportunité de repousser les limites de nos pratiques habituelles. Le pâtissier est alors confronté à un véritable challenge car un dessert vegan écarte évidemment les produits laitiers mais aussi tout aliment produit par un animal, tels que le miel ou les œufs. Il est donc impératif de trouver des produits de substitution. Il s’agit de sortir de sa zone de confort pour imaginer de nouvelles manières de créer un dessert. Je suis persuadé que les candidats nous présenteront des propositions intéressantes. »