
Régis Marcon et Céline Calvez, députée des Hauts-de-Seine, ont remis à Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, le rapport de la mission sur l’avenir de la voie professionnelle scolaire, jeudi 22 février dernier au Ministère de l’Education nationale à Paris. « La remise de ce rapport ouvre une période de concertation qui aura lieu en mars avec les syndicats et les représentants pour arriver à un projet de réforme en avril cohérent avec les autres projets concernant l’enseignement supérieur, le lycée et l’apprentissage », a indiqué à cette occasion Jean-Michel Blanquer.
Pour rappel, ce dernier avait confié en novembre dernier au chef et à la députée une mission de transformation de la voie professionnelle scolaire qui souffrait selon lui d’un « manque de lisibilité des diplômes, d’une adéquation imparfaite entre les formations proposées et les attentes du monde économique et d’une articulation trop limitée avec l’apprentissage ».
Intitulé Viser l’excellence, entend livrer des pistes pour (re)donner de l’attractivité, de l’efficacité et une ouverture vers d’autres parcours à la filière professionnelle scolaire.
Pour ce faire, 9 leviers d’action ont été déterminés :
– Une orientation choisie, au service d’un parcours de formation personnalisé
– Des parcours adaptés, progressifs et sécurisés pour tous les élèves
– La double finalité de l’enseignement professionnel assumée et confortée
– L’acquisition de compétences transversales par l’innovation et la démarche projet
– L’alternance repensée
– Une construction plus souple des diplômes
– Des campus des métiers et des qualifications pour fédérer les énergies
– Ressources humaines : des compétences adaptées et reconnues
– L’ouverture européenne et internationale de la voie professionnelle développée
« Quand je lis ce rapport je me revois. J’ai démarré un peu par une orientation contrariée. Nous savons que cela ne se fera pas du jour au lendemain mais nous voulons que l’orientation vers la voie professionnelle scolaire soit réellement choisie par les jeunes. J’en ai trop entendu me dire qu’ils auraient voulu faire tel ou tel métier mais qu’on ne les avait pas poussés dans cette direction », a indiqué Régis Marcon à cette occasion.