
Les résultats du Concours Culinaire Prosper Montagné ont été dévoilés à l’école Ferrandi-Paris le lundi 29 janvier dernier. Présidée par Philippe Etchebest, cette 68ème édition du concours placé sous le haut patronage du président de la République évaluait les candidats sur une entrée et un plat pour 8 personnes : la Quiche Lorraine et la Raie Bouclée, avec 3 garnitures (une libre, une autre aux poireaux et des gnocchis).
Cette année, c’est Julien Richard, sous-chef de l’Île des Embiez (83), qui remporte la première place en catégorie professionnelle.
Il succède à Julien Largeron, vainqueur de la précédente édition, et remporte un voyage d’une semaine au Japon (par la Pâtisserie Mazaki), le prix Prosper Montagné et le fameux Vase de Sèvres.
Satisfait de sa journée et de son travail, le chef salue des candidats « qui avaient bien affuté leurs couteaux » et un concours particulièrement intense. Fort de cette victoire, il se présentera au prochain concours MOF Cuisine dont la première épreuve aura lieu en avril.
Masakatsu Kudo, de l’Ambassador Hôtel au Japon arrive en seconde position et Julien Guiraudou du Jiva Hill Resort à Crozet (01) à la troisième. Les trois autres candidats, Francois Periers de l’Hôtel Président Wilson à Genève, Nicolas Lahouati de l’Hôtel Restaurent La Forêt à Senonche (28) et Jean Marc Boyer de Le Puits DU Trésor à Lastour (11) arrivent ex aequo à la quatrième place.
Dans la catégorie commis, c’est Alexandre Begon qui décroche la première place. A seulement 17 ans, le jeune homme effectue son apprentissage dans Le Quinzième (75) auprès de Cyril Lignac. Très ému, il précise que « tous ceux qui ont eu ce prix sont devenus de grands chefs » et espère à nouveau disputer ce concours, cette fois en tant que professionnel.
Le président du jury, Philippe Etchebest, confie avoir été impressionné par le travail réalisé par les candidats. Il se réjouit que les chefs et commis aient été « investis, curieux et surtout très à l’écoute ». Pour lui, « ce qui est bien dans un concours, c’est de pouvoir échanger avec eux, discuter, et leur dire là où ils ont pêché. C’est intéressant pour eux de savoir comment a été perçu leur plat, cela leur permet de s’améliorer. C’est le but du jeu, toujours faire mieux. » Il passe désormais le flambeau à Nicolas Sale, qui sera le président de la 69ème édition du Concours Prosper Montagné.
L’année prochaine, les candidats seront évalués sur un plat et un dessert traditionnel. S’il veut « laisser carte blanche aux candidats », le chef insiste sur la notion d’interprétation et rejette celle de « revisite », avec des plats qui doivront avoir « le goût de ceux de notre enfance ».