
Alain Dutournier prend plaisir à aborder avec sympathie et amitié le nouveau film « La Quête d’Alain Ducasse », en salle depuis le 11 octobre.
Selon le célèbre chef, tous pourront assister à une véritable « leçon de vie professionnelle avec la cuisine française sur grand écran ». « En 90 minutes, vivez non-stop le déroulé des expertises et enquêtes du « commissaire Ducasse ! »
Avec Alain, pas besoin de pommade, nous savons très bien l’un et l’autre d’où nous venons … Nous n’avons pas appris à respecter la nature et la terre nourricière dans des salons ou des magazines. Non ce n’est pas la quête d’un Don Quichotte des fourneaux mais tout comme l’aventure d’ « Alice au pays des merveilles », les spectateurs vont découvrir « un chef du pays de la cuisine »…
Dans ce film gourmand, initiatique et boulimique, l’excellent réalisateur Gilles de Maistre nous transporte dans le vif du sujet qui honore notre Art de Vivre et notre patrimoine. Le personnage ne joue pas un rôle, il vit son quotidien de travail au travers de ses entreprises et de ses équipes en parcourant la planète.
Sa frénésie l’entraine dans un besoin infernal de goûter, de chercher, d’apprendre, de recueillir et de protéger le meilleur des produits, de s’enrichir des expériences des autres et de nombreuses traditions sociologiques. Comme vous pourrez le constater, un palais ne s’achète pas, il se construit en gravant un à un les goûts et les saveurs de référence dans le disque dur de notre mémoire. Tout cela afin de ne pas se laisser envahir par l’uniformisation du goût que prône l’industrie agro alimentaire mondiale.
Comme la majorité des passionnés notre homme ne vient pas de se mettre en marche, il a toujours su puiser en lui la bonne énergie pour entreprendre. Sa vocation de bâtisseur et son sens de l’hospitalité ont engendré chez lui une soif de réussir et de fédérer d’excellents collaborateurs. Fort de cette expertise, respectueux des fondamentaux de notre cuisine, tout en étant ouvert aux traditions et au talent d’autres cultures dans le monde, il sert notre profession et favorise le fruit de nos producteurs de talent.
Dans diverses séquences il est question du culte du détail, d’éco responsabilité et du bonheur de transmettre des valeurs professionnelles, du savoir-faire et de beaux gestes.
A cet effet nous le retrouvons entouré de ses collaborateurs dans des superbes challenges au service de l’excellence, démontrant que l’humanisme est la catalyseur de la transmission.
Dans ce film, Alain est un « passeur de rêves », conscient que la cuisine et la restauration restent un ascenseur social des plus performants pour notre jeunesse. La gastronomie française est un véritable trésor avec des artisans et des producteurs qui sont de véritables conservatoires de notre exceptionnelle bio-diversité hexagonale.
Ces diverses séquences qui dévorent l’espace et le temps symbolisent une superbe promotion pour notre cuisine, sans dissocier un instant la mise en valeur de nos produits de référence par les ambassadeurs du service de salle et de la sommellerie ; elles servent efficacement l’image de notre profession. La cuisine française fait rêver le monde entier, les cuisiniers l’honorent de leur talent personnel tant en France qu’à l’étranger, aussi faisons fi de nos petits égos et soyons solidaires autour de toute initiative valorisant nos produits d’exception et favorisons l’impact économique engendré. Respectons les autres gastronomies mais soyons fiers de ce que nous représentons, et souhaitons que nos dirigeants réalisent combien notre activité est une mine d’or pour l’économie française et véhiculent eux aussi ce beau message de par le monde.
Si le titre m’a mis l’eau à la bouche, la vision du film m’a fait saliver et au final je suis sorti fier et heureux avec une faim de loup ! » Alain Dutournier