
Les Éleveurs bio de France (EBF) et la Fédération nationale d’agriculture biologique (FNAB) ont tenu, le 26 juillet dernier, à exprimer leur « surprise devant la position affichée par Coop de France (…) concernant les aides au maintien ».
« Il serait bien qu’il n’y ait plus une aide au maintien spécifique en bio, en partant du principe que le marché rémunère le bio », aurait ainsi déclaré l’organe représentatif de la coopération agricole française. Or, « si on ne renouvelle pas les aides à l’AB, à travers l’aide au maintien, les agriculteurs auront du mal à faire le pas », déplorent les EBF, qui ajoutent que : « pour passer en bio, les producteurs ont besoin de sécurité́ et de lisibilité́ à moyen terme » dans cette filière « jeune » et « toujours fragile ».
D’après les éleveurs, l’aide au maintien permet également de « soutenir une agriculture en développement important » et de rétribuer les effets positifs en termes d’emploi, de biodiversité, de préservation des sols, de l’air et de l’eau. En outre, les EBF l’assurent : « la perte liée à une suppression de l’aide au maintien ne pourra pas être compensée par l’augmentation des prix. »
Et de conclure : « réussir la transition écologique de notre agriculture, c’est d’abord, soutenir ceux qui en sont les précurseurs. Afin de mieux répondre aux attentes des consommateurs en termes de qualité́, d’environnement et d’innovations. »©Fotolia