
Situé face à la place de la Concorde, l’Hôtel de Crillon, A Rosewood Hotel, a rouvert ses portes le mercredi 5 juillet après quatre années de travaux de restauration. De nouveaux espaces tels qu’un Spa, une piscine, un salon de coiffure pour femmes et un espace dédié aux hommes cohabitent désormais avec les 81 chambres, 33 suites et 10 suites d’exception de l’établissement.
A la tête du projet de rénovation, la directrice artistique Aline Amman (Culture in Architecture), qui a travaillé avec les décorateurs Tristan Auer, Chahan Minassian et Cyril Vergniol. Richard Martinet (Agence Affine Design), architecte français et spécialiste de la restauration d’édifices historiques, a également contribué à la renaissance de cet établissement mythique. Tout comme le couturier Karl Lagerfeld, qui a mis en scène deux suites et une chambre. Au total, 147 artisans (marbriers, tapissiers, doreurs, ébénistes) ont œuvré à la rénovation de l’hôtel, pour un investissement total évalué à 800 millions d’euros. L’objectif : attirer une clientèle luxueuse venue du monde entier, avec des chambres louées entre 1 200 et 25 000 euros la nuit. En outre, l’établissement compte désormais 380 salariés (contre 343 auparavant), dont 70 en restauration.
Côté restauration gastronomique, l’hôtel a renouvelé sa confiance en Christopher Hache, Chef des Cuisines ; Justin Schmitt, Chef de la Brasserie d’Aumont et Jérôme Chaucesse, Chef Pâtissier. Le sommelier Xavier Thuizat propose quant à lui 2 300 références de vin, grâce à une cave de 43 000 bouteilles, et 216 références de champagne. Certaines sont vendues à des prix inférieurs à 100 euros, le chef sommelier ayant souhaité « favoriser l’accessibilité dans les palaces ».
Au total, l’Hôtel dispose de quatre points de restauration : un bar de 67 places ; un jardin d’hiver de 33 places ; la Brasserie d’Aumont, avec ses 65 places à l’intérieur et ses 10 places à l’extérieur, et enfin le restaurant gastronomique L’Ecrin. D’une superficie de 75 mètres carrés et d’une capacité d’accueil de 25 couverts, il est dirigé par Claire Sonnet. Le menu a été imaginé « autour du chiffre 12 » par Christopher Hache, qui a également souhaité accorder « une importance particulière aux arts de la table ». Le chef a notamment fait poinçonner ses couverts et a travaillé avec la céramiste Virginie Boudsocq pour les assiettes. Enfin, un nouvel espace extérieur, la cour Gabriel, a été aménagé pour les clients.