
Actuel chef du Boudoir dans le 8ème arrondissement de Paris, Arnaud Nicolas s’apprête à ouvrir un nouveau restaurant à son nom.
L’établissement, qui ouvrira ses portes le 25 avril, est situé au 46, avenue de la Bourdonnais (75007). Arnaud Nicolas y proposera des classiques, des produits français et autres volailles fermières, foies gras et terrines savoureuses – des plats de charcuterie revisités, modernisés et remis au goût du jour – soit ce qui a fait le succès du Boudoir.
Mais au restaurant Arnaud Nicolas, le concept sera un peu différent : la surface de 250 m2 accueillera 70 à 80 couverts (ainsi qu’une vingtaine d’autres en terrasse), ainsi qu’une boutique, où la clientèle verra parfois les produits en vitrine (principalement de la charcuterie basque et italienne) finir dans leur assiette. « Ici, les clients pourront repartir avec les plats qu’ils ont aimé déguster ! », explique le chef en désignant l’étal, situé face à la rue, qui accueillera les produits à emporter ou travaillés en cuisine pour le restaurant.
L’établissement observe une décoration soignée et contemporaine. « Nous avons tout misé sur la matière et ses diverses déclinaisons (plafonds et certains murs noirs, pierre apparente, parquet). Le lieu ressemble ainsi à ma cuisine ».
Le restaurant se veut également en mouvement et dynamique. Ici, un couloir mène à une pièce de type alcôve cosy où une tablée d’amis prendra ses quartiers ou une famille se retrouvera pour déguster les créations du chef. Là, on découvre une petite salle permettant de patienter en toute quiétude en attendant sa table. Tout a été pensé pour le bien-être du client, et notamment la cuisine ouverte, où il sera possible d’apercevoir la brigade travailler lors des services. Ils y seront 4 à 5, et idem en salle.
La carte – fidèle à Arnaud avec des plats raffinés, redorant définitivement le blason de la charcuterie via des créations subtiles et délicates – changera en fonction des saisons, tous les 4 mois. Le ticket moyen devrait s’élever autour de 50/55 euros (hors boisson) et pour accompagner les mets proposés, quelques centilitres de vin seront gracieusement offerts par la Maison.
Une bien belle aventure qu’entame Arnaud Nicolas qui, en plus de développer sa propre marque, continue de faire évoluer un métier dont l’image souffre énormément. « Il faut tout de même savoir que l’univers de la charcuterie n’attire pas grand-monde », se désole le MOF. Voilà qui pourrait bien changer d’ici peu…