
Le Domaine de Fontenille, situé au cœur du Lubéron, investissait la capitale le temps d’une escapade provençale afin de faire part de ses nombreux projets à venir. L’occasion également de fêter l’étoile de Jérôme Faure (restaurant Le Champs des Lunes) qui, assisté de Florian Ruiz, son second, était également à Paris afin de dévoiler son savoir-faire lors d’un déjeuner d’exception.
Des créations telles que les Crevettes rouges « enivrées » de Mandarine Napoléon, fines ravioles légumières, céleri rave, cannelle, consommé ananas gingembre ; Noix de Saint-Jacques « revues par le Grenoblois que je suis », râpée de poutargue, épinard mis en velouté ou encore l’Agneau allaiton de l’Aveyron, piquillos et herbes fraîches, curry vert, poivre des cîmes, fenouil, mousseline poivron-carotte étaient ainsi proposées. Le tout sublimé par diverses cuvées du Domaine, expliquées et décryptées par Laurence Berlemont, fondatrice et directrice du Cabinet d’Agronomie Provençale et œnologue consultante, qui racontait avec passion le travail accompli pour redonner vie à ce vignoble exceptionnel.
Frédéric Biousse, l’un des propriétaires du Domaine (avec Guillaume Foucher) en a quant à lui profité pour dévoiler les nombreux projets du Domaine.
Au delà de la continuité des travaux du Grand Potager des lieux (deux hectares de légumes bio), des recherches et innovations en permaculture et autres développements, un hôtel à Marseille estampillé Fontenille – qui s’annonce d’ores et déjà « urbain et hautement qualitatif » – devrait ouvrir ses portes en 2018 en lieu et place de l’ancien hôtel Richelieu. Le restaurant de plage de l’établissement, devrait quant à lui accueillir ses premiers clients d’ici quelques mois.
Toujours sous la marque ombrelle Domaine de Fontenille, un établissement devrait voir le jour à Minorque Sud (Espagne) dans 2 ans. Il s’agit là d’une « projet agricole » comme l’explique Frédéric Biousse, avec deux propriétés, pour un hôtel double. 25 hectares de vignes sont encore à construire, et la plantation d’oliviers et de plantes aromatiques tout comme la mise en place de 200 ruchers sont également au programme.
Potager, restaurants, Spa, cosmétiques, huiles essentielles, production de grenades : les projet s’amoncellent et ne semblent pas connaître de limites…
L’étape suivante ? « Peut être l’Italie ? Puis, pourquoi pas, le Portugal? » déclare Frédéric. « L’idée étant vraiment de faire le tour des plus beaux endroits d Europe, d’un point de vue de cultures, de permacultures et de patrimoines ».