
1er chef étoilé à être ambassadeur de la démarche Bleu-Blanc-Cœur, séduit par la qualité des produits et par le travail des agriculteurs de cette association organisant une « Agriculture à vocation santé », Frédéric Simonin profite du salon International de l’Agriculture pour appeler ses confrères à rallier sa cause.
Le chef, qui engage à la fois sa cuisine et sa notoriété dans « l’agriculture de demain », a mis en place une action concrète afin d’aider financièrement les éleveurs, et souhaite fédérer un maximum de confrères, les appelant à en faire de même.
Frédéric Simonin a en effet ajouté à sa carte un nouveau menu sublimant les produits Bleu-Blanc-Cœur (œufs de poules élevées en plein air, pigeonneaux fermiers, fromage de chèvre, pain à la farine de lin), avec des plats imaginés en travaillant avec les producteurs.
Proposé dans le restaurant éponyme du chef, ce menu est proposé durant la semaine du salon International de l’Agriculture, et 5 euros en seront directement dégagés afin d’être reversés aux éleveurs via le Fonds de financement de l’association. Petit pot de foie gras, réduction vin de Porto Vintage et émulsion au vieux parmesan en amuse bouche ; l’œuf de poule cuit nacré sur une mousseline de topinambours caramélisés au jus, fois gras, truffes et noisettes du Piémont ; le Pigeonneau fermier du Poitou cuit au bois de sumi, racines et pousses, betteraves au poivre long, sauce Rouennaise et Formage de chèvre en crème glacée, poires confites et mousseuses, filo caramélisé constituent le Menu Bleu-Blanc-Cœur créé par Frédéric Simonin.
Ce dernier appelle ses confrères à s’engager également, pour bénéficier de produits aux qualités nutritionnelles et aider les éleveurs qui s’engagent à mieux produire en réalisant aussi des menus dont une partie des fonds sera reversée au Fonds de financement Bleu-Blanc-Cœur.
« La qualité dans l’assiette, il y a ceux qui en parlent et ceux qui agissent », explique le chef. « Chez Bleu-Blanc-Cœur, on préfère agir. L’association est la seule démarche à veiller à la bonne nutrition chez les animaux dans un objectif de santé collective. C’est ce qui m’a interpellé. En tant que chef, je ne peux que me sentir concerné par ce que je sers dans mes assiettes ! ».