
Les Trophées Le Chef : Incontestable reconnaissance des chefs par les chefs ! Loin de tout classement subjectif, les Trophées Le Chef sont les seuls prix décernés par les chefs à leurs pairs. Les titres de Chef de l’Année, Pâtissier de l’Année, Sommelier de l’Année et (nouveau cette année !) Prix du Service sont incontestablement devenus une référence prestigieuse dans le monde de la gastronomie.
6000 personnes sont appelées à voter, parmi lesquelles chefs, pâtissiers, sommeliers et maîtres d’hôtel, pour élire les personnalités les plus représentatives de la gastronomie française. Les plus grands noms français ont obtenu ces trophées uniques et respectés, créés par Francis Luzin, président fondateur du magazine professionnel Le Chef. 2016 : Les 30 ans du magazine Le Chef et la 30ème édition du Chef de l’Année Pas moins de 900 invités, dont plus de 400 chefs étoilés, se sont réunis le lundi 19 septembre au Lido pour fêter les 30 ans du magazine professionnel Le Chef et assister ainsi à la 30ème édition du Chef de l’Année qui met en avant, depuis 1987, le chef de cuisine reconnu par ses pairs. Cette année encore, des femmes et des hommes d’exception ont été récompensés car ils ont le mieux représenté leur profession pendant l’année qui s’est écoulée.
Après avoir obtenu une troisième étoile au Michelin en février dernier, Christian Le Squer du Cinq (Hôtel George V) à Paris est aujourd’hui sacré par ses pairs Chef de l’Année 2016. Le prix du Pâtissier de l’Année revient à Nina Métayer (Le Grand Restaurant, Paris), le Sommelier de l’Année est Baptiste Cavagna (La Pyramide à Vienne (38)), et le premier Prix du Service, élu par ses pairs, est attribué à François Pipala, maître d’hôtel du Restaurant Paul Bocuse à Collonges au Mont dOr (69). Yann Maget a quant à lui remporté le concours de l’Espoir de l’Année 2016. Les portraits Chef de l’Année : Christian Le Squer (Le Cinq, Paris) Après sa formation à l’école hôtelière de Vannes et son arrivée à Paris à l’âge de 18 ans, Christian Le Squer a tout eu, tout vu, tout goûté. Chez Taillevent, au Divellec, au Ritz ou au Lucas Carton, il apprend les bases de son art, les notions essentielles du management et le sens de la créativité. En 1996, à 34 ans seulement, il décroche une première étoile lorsqu’il officie en tant que chef au Café de la Paix, près de l’Opéra, puis une deuxième deux ans plus tard. Viennent ensuite les années Ledoyen où il tutoie les sommets, les trois étoiles et les récompenses. En 2014, son virage est spectaculaire. En signant pour le Four Seasons Hôtel George V, il doit répondre à deux objectifs fixés par son propriétaire : décrocher l’étoile manquante (le Cinq obtient sa 3ème étoile en 2016) et développer son image numérique. Concernant ce secteur, le quinquagénaire l’admet bien volontiers : « Il a fallu apprendre un nouveau métier. Tous les jours, je consacre près d’une heure aux réseaux sociaux. » À travers ce changement d’image, Christian Le Squer se révèle être un fin communiquant hyper connecté qui n’a qu’un seul but : transmettre la vision de sa cuisine et son identité. Pâtissière de l’Année : Nina Métayer (Le Grand Restaurant, Paris) C’est après l’obtention d’un bac littéraire que Nina Métayer décide de devenir boulangère et effectue une formation en alternance à La Rochelle. Après avoir obtenu son CAP, elle part pour l’Australie en 2008 où elle travaille pendant 6 mois dans une boulangerie-pâtisserie française. La jeune professionnelle apprend ensuite la pâtisserie de restaurant. Elle revient en France en 2010 pour réaliser une mention complémentaire pâtisserie à l’école Ferrandi. Nina Métayer intègre l’année suivante les cuisines de l’Hôtel Meurice**. Sous les ordres de Camille Lesecq, elle commence en tant que commis avant de devenir demi-chef de partie pâtisserie. En 2013, elle est embauchée au Raphaël, où elle devient chef pâtissière au bout de quelques mois. En septembre 2015, Nina Métayer s’est lancée dans une nouvelle aventure, en devenant la chef pâtissière du nouvel établissement de Jean-François Piège : Le Grand Restaurant**. Sommelier de l’Année : Baptiste Cavagna (La Pyramide, Vienne) Baptiste Cavagna a été formé au Relais & Châteaux Bernard Loiseau** à Saulieu. Il est aujourd’hui le chef sommelier de La Pyramide, restaurant doublement étoilé à Vienne. Il se passionne pour les vins de Porto et propose en salle une ouverture des bouteilles au feu, une technique très appréciée des clients. Prix du Service : François Pipala (Paul Bocuse, Collonges au Mont d’Or) Au mois de mars 2016, François Pipala a soufflé sa trentième bougie à l’Auberge du Pont de Collonges. Cet anniversaire symbolise le lien unique qui existe entre François Pipala et Paul Bocuse. Né en Anjou, il baigna dans l’univers de la cuisine grâce à ses grands-parents paternels. Depuis 1986, il évolue dans le célèbre restaurant triplement étoilé et dirige de main de maître les 26 membres de la brigade de salle. En 1993, devant la volonté farouche de Monsieur Paul, il a passé et remporté la première édition du MOF Maître d’hôtel du service et des Arts de la Table. Les Tremplins de l’Année 2016 Chaque année, le magazine Le Chef met en avant des jeunes entrepreneurs qui se sont installés dans l’année à leur compte et saluent ainsi leur prise de risque :
Koji Higaki (L’Inconnu, Paris 07) – Tomy Gousset (Tomy & Co, Paris 07) – Franck Charpentier (Le Quincangrogne, Dampart (77)) – Erwan Houssin (Le Grand Cap, Leucate (11)) – Arnaud Saffray (Rond de Carotte, St Gervais les Bains (74)) – Maximin Hellio (Restaurant Maximin Hellio, Deauville (14)) Yann Maget – Espoir de l’Année 2016 délivré par le plus beau jury de France Quelques heures avant l’annonce des Trophées Le Chef, se déroule le concours de l’Espoir de l’Année 2016 à l’école Ferrandi. Il récompense le jeune chef ou second de cuisine de moins de 30 ans qui aura su convaincre un jury composé de 10 chefs étoilés en dégustation (tous anciens élus chefs de l’année) et 1 chef étoilé en travail.
Le jury est présidé par René et Maxime Meilleur, les Chefs de l’Année 2015, et les thèmes sont :
. Plat : Lapin fermier dans tous ses états, polenta gourmande, jus concentré
. Dessert : Dessert libre autour du chocolat blanc et de la myrtille.
C’est finalement Yann Maget, second de cuisine au Restaurant Kei* à Paris qui a remporté la victoire avec sa Ballotine de lapin aux cèpes, tortilla de polenta, côtelettes aux herbes, jus corsé et son Chocolat croustillant, fraîcheur de myrtilles en dessert.
Après avoir travaillé quatre ans au Meurice où il commença en tant que commis avant d’évoluer en chef de partie, le cuisinier de 27 ans a rejoint la célèbre brigade du restaurant Pierre Gagnaire (chef de partie). Ces deux années l’ont aguerri et lui ont permis d’intégrer il y a quelques mois le restaurant étoilé Kei*, où il seconde le chef japonais.
La composition du jury :
Présidents du jury : René et Maxime Meilleur, La Bouitte (73)
Jurys dégustation : Eric Frechon, Le Bristol (75) – Alain Dutournier, Le Carré des Feuillants (75) – Michel Trama, Les Loges de l’Aubergade – Régis Marcon, Restaurant Régis et Jacques Marcon (43) – Michel Bras, Le Suquet (12) – Gilles Goujon, L’Auberge du Vieux Puits (11) – Emmanuel Renaut, Flocons de Sel (74) – Jean-François Piège, Le Grand Restaurant (75) – Yannick Alleno, Pavillon Ledoyen (75)
Jury travail : Mathieu Guibert ancien lauréat Espoir de l’Année 2008