
Si l’Irlande est connue pour ses bières, son whiskey, ses produits de la mer ou encore son fromage, sa viande d’agneau remporte également tous les suffrages pour sa qualité, ses saveurs et sa tendreté. Avec 80% de sa surface recouverte de pâturages, le pays accueille 5,2 millions d’agneaux dans des conditions naturelles d’élevage extensif.
La France est quant à elle le premier partenaire des industriels agroalimentaires irlandais dans la zone euro (et 3ème mondial après l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande). Les exportations vers l’Hexagone sont par ailleurs estimées à 703 millions d’euros en 2015.
Et c’est la viande qui arrive en tête de ces exportations, avec notamment 16 500 tonnes équivalent-carcasse d’agneau.
L’agneau irlandais est en effet plébiscité par les chefs pour ses qualités gustatives – résultat d’un élevage traditionnel maîtrisé depuis toujours.
Ils sont environ 33 000 éleveurs d’ovins et près de 3 millions de brebis reproductrice en Irlande, avec des fermes disposant de troupeaux de brebis d’une centaine de têtes.
Ce nombre leur permet de prêter une attention toute particulière aux troupeaux et ce, à l’année. Le Suffolk et le Texel occupent les plaines, tandis que dans les collines et les montagnes, ce sont le Blackface, le Belclare ou encore le Cheviot à tête blanche qui pâturent. La saison d’agnelage varie elle aussi en fonction de l’environnement : dans les plaines, elle s’étend de janvier à avril (les agneaux sont élevés en plein air et sevrés du lait de leur mère à 10 semaines).
Ils broutent l’herbe printanière avant d’être prêts à la transformation dans les 12 semaines suivantes. En montagne, la saison d’agnelage commence en mai et se termine fin août. De l’agneau de lait à l’agneau d’herbe en passant par l’agneau des collines, tous offrent des saveurs particulières ainsi qu’une expérience gustative remarquable.
Pour conserver et entretenir ce savoir-faire unique, les industriels réalisent des investissements d’envergure.
Abattoirs, salles de désossage et de découpe, conditionnement: les services assurés sont exemplaires.
Pour exemple, Irish Contry Meats, le plus grand transformateur d’agneau d’Irlande avec 40% des abattages nationaux du pays, plus de 55% du désossage national et 1.050.000 moutons abattus/an, place le produit et l’innovation au cœur de son business. En plus de leur expertise en production d’agneau de qualité, de gestion de la chaine du froid, de productivité en progression constante et service après-vente, leur politique en matière d’innovation et de recherche a largement contribué à leur succès – avec notamment la réalisation d’un centre de découverte et d’innovation sur l’Agneau en 2012, unique en Europe.
Les chefs français ne s’y trompent pas : faire le choix de l’agneau irlandais, c’est faire le choix de la qualité.
Et pour encourager ce choix, l’office de promotion des produits agroalimentaires irlandais Bord Bia appose notamment le logo « bod Bia Quality » sur certains produits garantissant aux distributeurs et professionnels une viande de qualité et ce, au niveau de la matière d’origine, de la traçabilité ou encore des méthodes naturelles d’alimentation et de bien-être animal.
Confiantes en toutes circonstances, des enseignes comme Pomona, Metro ou encore Davigel proposent ainsi cette viande aux restaurateurs.
Une campagne de promotion de l’agneau a également été lancée en collaboration avec Interbev, AHDB et la Commission européenne pour un budget de 7,7 millions dans 6 pays européens dont la France fait partie, afin de sensibiliser à l’importance de la production européenne de viande d’agneau pour les territoires qu’elle occupe, ou encore développer le choix de la viande d’agneau comme viande pouvant être consommée chaque jour.