
Entré au Bristol en 2011 au poste de sous-chef de la brasserie étoilée 114 Faubourg, Jean-Charles Cauquil a très vite été formé à la cuisine et à l’esprit d’Eric Frechon. Il y a un an, le chef de 39 ans a pris les rênes du 114 Faubourg. Une belle responsabilité. Un an après… êtes-vous un cuisinier différent ? Oui, j’ai l’impression que cette première année compte double ! Sans faire de révolution, j’ai réussi à faire évoluer la cuisine et le relationnel. J’ai une brigade de 18 personnes à gérer, cela demande une attention particulière. Un an après… quelles sont vos plus grandes satisfactions ? Ma grande satisfaction est d’avoir réussi à rétablir de bonnes relations entre la cuisine et la salle. Cette dernière est notre porte-parole et c’est donc très important de bien communiquer avec le personnel. On s’est tous remis en question et cela a porté ses fruits. Je suis également très heureux de travailler au quotidien avec Monsieur Frechon qui me fait confiance et qui m’aide beaucoup. Lors des trois premiers mois, je peux vous affirmer que j’étais terriblement stressé et il m’a beaucoup épaule dans ces moments à haute pression. Il donne envie de se dépasser tous les jours. Un an après… quels points aimeraient-vous améliorer ? J’aimerais stabiliser ma brigade et éviter le turn-over. Certains Chefs de partie nous ont quitté mais nous sommes en train de reformer une équipe très solide. Tous les jours, nous devons assurer près de 150 couverts par jour ce qui demande un investissement de tous les instants. Un an après… avez-vous de nouveaux objectifs en tête ? Garder la dynamique que l’on a. Et rester au top. Le Bristol est un lieu extraordinaire composé de grands professionnels. Cela permet vraiment de donner le meilleur de soi-même.