
A la suite de la parution au Journal Officiel du décret qui impose aux restaurateurs, à compter du1er juillet prochain, de signaler par écrit la présence de substances provoquant des allergies ou des intolérances dans les denrées alimentaires, le groupement national des indépendants a qualifié l’obligation d’indiquer la présence d’allergènes dans chaque plat de "nouvelle entrave à l’exercice du métier de restaurateur".
"Contrairement à ce que nous avait laissé entendre la ministre en charge de la consommation, Carole Delga, (…) le décret sur l’information des consommateurs sur les allergènes est une entrave supplémentaire et extravagante à l’exercice du métier de restaurateur", souligne le GNI dans un communiqué, ajoutant qu’il favorise la restauration de chaîne.
Pour Carole Delga, il s’agit cependant surtout d’une disposition qui "vise à permettre aux consommateurs allergiques d’être informés du risque qu’ils peuvent courir".
Ils pourront ainsi "choisir, en connaissance de cause, les aliments qui leur conviennent et, le cas échéant, écarter ceux qui ne correspondent pas à leur régime alimentaire", avait-elle ajouté dans un communiqué. Le syndicat patronal, qui regroupe le Synhorcat et la Fagiht, a demandé que cette information puisse continuer "à être donnée oralement au consommateur par le professionnel".
Il est en effet demandé aux restaurateurs de signaler l’information "à proximité immédiate de l’aliment", sur les vitrines de magasins par exemple, afin "que le consommateur n’ait aucun doute sur le produit concerné".