
La secrétaire d’Etat en charge du commerce et de la consommation, Carole Delga, a annoncé ce mardi 7 avril à l’AFP un renforcement et une simplification des conditions d’application du "fait maison", un label lancé par un décret en date du 11 juillet 2014 qui se heurte encore aux réticences des restaurateurs et aux doutes des consommateurs.
"Les deux objectifs de ce décret révisé sont de reconnaître le travail de cuisine des plats sur place et de donner un gage de transparence au consommateur sur l’authenticité de la cuisine réalisée par le restaurateur", a-t-elle déclaré.
Elle a admis que la première version du décret de juillet 2014 était peut-être "un peu trop complexe dans la rédaction" et qu’elle "ne suscitait pas la confiance du fait de toutes les exceptions qui étaient listées".
Parmi les changements, le nouveau texte n’évoque plus les "produits bruts" mentionnés dans la première version pour composer des plats "faits maison". Sont désormais considérés comme "faits maison" les plats élaborés à partir de "produits crus", ce afin d’éviter que des produits industriels pré-cuits, comme les légumes surgelés, puissent entrer dans la composition d’un plat "fait maison".
Le décret modificatif renforce également les règles pour éviter la cuisine d’assemblage, l’une des principales critiques faites au "fait maison". Selon, le cabinet de la secrétaire d’Etat, le décret modificatif sera publié au Journal Officiel d’ici fin avril.