
Le 18 mars 2014, la Commission spéciale du Sénat a adopté dans le cadre de l’examen du projet de loi Croissance et de l’Economie, un amendement gouvernemental visant à reconnaître le statut d’artisan-cuisinier.
Dès que la loi « Macron » sera définitivement adoptée d’ici la fin de ce semestre, les restaurateurs pourront s’inscrire volontairement au répertoire des métiers et utiliser juridiquement le terme « artisan cuisinier » s’ils remplissent un cahier des charges qui sera défini avec l’Assemblée permanente des Chambres de Métiers et d’Artisanat.
Pour accéder à ce titre, un professionnel artisan devra remplir les conditions suivantes :
· Un cuisinier qui n’emploie pas plus de 10 personnes ;
· Diplômé d’un niveau minimum CAP / BEP dans le domaine de la cuisine ou d’un CQP cuisinier (si non une justification d’au moins 6 ans comme cuisinier) ;
· Titulaire du permis de former ;
· Une cuisine élaborée à partir de produits bruts transformés sur place.
Claude IZARD, vice-président des restaurateurs de France salue le travail des sénateurs et du Gouvernement qui en inscrivant dans la loi l’artisan-cuisinier répondent aux attentes des professionnels qui œuvrent pour notre gastronomie, son identité et pour l’attractivité de nos territoires et aux exigences des consommateurs.
Pour Carole DELGA, secrétaire d’Etat de l’artisanat, du commerce et de la consommation, « C’est la reconnaissance d’un statut qui s’inscrit dans un dispositif global de valorisation de la gastronomie française, aux côtés de la mention Fait maison et du titre d’Etat Maître Restaurateur ».