
Ouvert le 1er octobre dernier au cœur de Beaune, près des Halles, Le Carmin s’annonce comme la nouvelle table gastronomique de la ville. Aux commandes : Christophe Quéant, ancien chef du Château de Pommard*, qui a fait ses armes aux côtés de grands noms tels que Joël Robuchon ou Alain Ducasse.
Installé au sein de cette superbe bâtisse de style Henri IV, qui a nécessité pas moins de 13 mois de travaux et quelques 2 millions d’investissement, le chef est aujourd’hui ravi de cette nouvelle situation. « Le bail du restaurant de Pommard a été racheté, je peux donc me consacrer entièrement à ce nouveau défi » explique Christophe Quéant. « Je travaille sur Beaune depuis quelques années, et j’ai toujours aimé cette bâtisse. Avec mon épouse Nathalie, nous en avons fait un joli restaurant moderne et épuré, avec quelques touches de rouge – ce qui va parfaitement avec le nom du lieu, le Carmin ».
L’établissement à la salle de restauration de 100 m2 dispose de la même surface en cuisine. Cette dernière, signée Bonnet Thirode, est entièrement électrique (piano Maestro, plaques à induction, etc.).
La capacité d’accueil du restaurant est de 45 places assises, pour une soixantaine de couverts par jour. Le chef propose une formule déjeuner avantageuse et déclinable aux alentours de 30 euros, et le ticket moyen du restaurant s’élève, à ce jour, à environ 70 euros (boisson comprise).
Côté carte, Christophe Quéant propose quelques plats phare du Château de Pommard, « ceux qui m’ont fait connaître » explique-t’il.
Pour le reste, « c’est une cuisine du marché, de saison, avec 3 ou 4 plats qui changent tous les 15 jours ».
Le chef fait le plus souvent appel aux producteurs locaux pour la viande ou les légumes. « Pour le poisson, c’est Rungis. On est servi comme des parisiens : on passe commande le soir à minuit, et le poisson est là dès 7 heure le lendemain matin ».
Le retour client est déjà excellent après seulement quelques semaines d’ouverture, de quoi se sentir rassuré pour l’avenir.
« Le but, maintenant, c’est de faire du Carmin une affaire pérenne, et de la développer. Nous pensons notamment à réaliser un salon privé à l’étage, qui pourrait accueillir une quinzaine de personnes… ». Un joli projet qui ne manquera probablement pas de voir le jour d’ici peu.